En dépit des pressions et intimidations qui ponctuent son actuelle tournée en France, la militante des droits du peuple palestinien Mariam Abudaqqa a pu faire entendre la voix de la résistance devant un public nombreux, vendredi et samedi, à Martigues et Marseille (sud-est de la France).
C’’est dans la mal nommée « patrie des droits de l’homme » que Mariam a appris depuis la semaine dernière les terribles développements de la situation à Gaza, où elle habite.
Pas moins de 26 membres de sa propre famille ont été à ce jour massacrés par les bombardements israéliens, tandis que son logement dans la petite ville d’Abassan (sud-est de la bande de Gaza) a été détruit pat l’aviation du régime d’apartheid.
Âgée de 72 ans, Mariam, qui a consacré sa vie à la défense de son peuple et plus particulièrement des femmes de Palestine, a subi depuis son arrivée en France au début du mois une campagne de haine et de diffamation de la part du lobby israélien, bientôt relayée par notre propre gouvernement qui a interdit plusieurs de ses conférences dans différentes villes.
Mais en Provence, la résolution des militants locaux a néanmoins permis que des salles soient trouvées pour qu’elle puisse y dire tout ce qu’elle a sur le coeur, en ces heures où l’entreprise génocidaire d’Israël s’accélère d’heure en heure.
A Martigues d’abord, vendredi soir, puis samedi à Marseille, dans une salle paroissiale où le curé, qui a exercé son ministère pendant plusieurs années à Beit Jala (Cisjordanie occupée), lui a souhaité la bienvenue.
Plus de 150 personnes ont participé à cette conférence, dans un esprit enthousiaste et solidaire, tandis que des dizaines d’autres n’ont pu entrer dans la salle faute de place.
La bataille pour la liberté d’expression d’un peuple que Macron and co. veulent réduire au silence, aura donc marqué un point ce week-end sur les bords de la Méditerranée.
PALESTINE VIVRA !
CAPJPO-EuroPalestine
