Les merdias sont en folie. Toute l’après-midi de mardi, les automobilistes qui écoutaient France-Info au volant ont appris qu’une vaste opération d’antisémitisme venait d’être découverte dans la capitale, suscitant une hystérie du monde politique, Elisabeth Borne en tête.
En cause ? L’apparition de dizaines d’Étoiles de David sur les murs de bâtiments divers et variés des 13° et 14° arrondissements de Paris.
Des étoiles au pochoir, de couleur bleue, comme le drapeau israélien.
Alors ? Le parquet annonce l’ouverture d’une enquête, pour « dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion » délit passible de 4 ans de prison.
Mais ce même parquet précise aussitôt (on l’a appris à la lecture de la presse écrite, pas à l’écoute de France-Info) ne pas savoir « si ces tags ont pour but d’insulter le peuple juif ou d’en revendiquer l’appartenance, notamment puisqu’il s’agit de l’étoile bleue (et non jaune) ». « Ces pochoirs ont été marqués sur des façades, de manière manifestement indifférente à ce que les bâtiments abritaient, Il n’est donc pas établi que cette étoile ait une connotation antisémite, mais cela ne peut être écarté d’emblée. », ajoute le parquet.
Si les auteurs de ces tags sont des trublions de type Ligue de Défense Juive, ils doivent bien rigoler. En spéculant sur le fait que ce genre de plaisanterie était susceptible de générer l’antisémitisme qu’ils appellent de leurs voeux, ils n’auraient pas tort.
Pendant ce temps, le génocide du peuple palestinien continue, à raison de centaines de tués par jour.
CAPJPO-EuroPalestine
