Le peuple palestinien vit les heures les plus tragiques de son histoire.
Rien n’entrave pour le moment la poursuite des menées génocidaires du régime de l’apartheid.
Dans la bande de Gaza, une trêve précaire se traduit pour la population par un ralentissement -mais même pas un arrêt !- des bombardements les plus meurtriers.
Les survivants y recherchent, dans des conditions extrêmement difficiles faute de moyens matériels, les cadavres de 7.000 hommes, femmes et enfants ensevelis sous les décombres.
Ils s’ajouteront, si on les retrouve, aux 15.000 morts, dont plus de 6.000 enfants, déjà recensés.
Ce bilan en 50 jours est effrayant, quand on songe qu’il correspond, à populations égales, à 600.000 morts en France, soit autant que le total des victimes françaises pendant les 6 années de la Deuxième Guerre Mondiale !
Et ce n’est pas fini. Nétanyahou et sa bande de tueurs parlent ouvertement de déportation de toute la population de Gaza, promise à errer dans le désert du Sinaï ou ailleurs, jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Sauvagerie à Gaza, sauvagerie aussi en Cisjordanie occupée, où chaque jour apporte son lot d’actions criminelles, comme ce énième raid dans la ville de Jénine, qui a coûté la vie mercredi au garçon de 8 ans Adam al-Ghoul, abattu froidement par la soldatesque.
Alors, continuons de manifester partout. Amplifions notre colère contre les assassins et leurs complices, Macron au premier rang de ceux-ci.
À Paris, retrouvons-nous samedi 2 décembre, à 14 heures Place de la République (pour défiler jusqu’à la Place de la Bastille).
CAPJPO-Europalestine
