« Scènes hallucinantes ce vendredi 8 mars à Paris lors de la marche pour les droits des femmes. Un groupe d’hommes cagoulés et armés a frappé et gazé le cortège féministe. Une provocation organisée par l’extrême droite sioniste », rapporte le site contre-attaque, vidéo à l’appui.

Manifestation pour la Journée de la Femme aujourd'hui, voilà le travail des Sionistes 👇🤢🤬 pic.twitter.com/LukuQSk19D
— @Labageone. Rim 🇫🇷🇵🇸🇵🇸 (@Labageonne) March 8, 2024
Voici le compte-rendu de cette agression fait par le site :
« Derrière cette opération, le collectif ‘Nous vivrons’, gentiment présenté dans le journal Libération il y a quelques jours comme ‘portant la voix des victimes israéliennes du Hamas et dénonçant le silence des associations féministes’. Ce collectif était accepté dans la manifestation du 8 mars par la plateforme qui organisait la manifestation. Sauf qu’en guise de Service d’Ordre, ‘Nous vivrons’ a débarqué avec ces hommes armés venus en découdre avec le reste du cortège. Des membres du groupe d’extrême droite LDJ – Ligue de Défense Juive.
« Ce bloc sioniste chantait ‘nous sommes toutes des israéliennes’ derrière la milice agressive, qui a ensuite frappé des manifestantes.
« Puis cette milice s’est repliée derrière une ligne de policiers de la BRAV, enfilant parfois des brassards oranges. Une situation inouïe : des hommes, venus équipés de gants de combat, de bâtons et de gazeuses, ayant agressé des personnes, ont ensuite pu se ranger tranquillement avec les forces de l’ordre qui, d’habitude, chargent et arrêtent le moindre manifestant jugé suspect. Police et extrême droite sioniste main dans la main.
« La LDJ a été fondée en 2001 par un ancien membre du Betar, un autre groupe sioniste d’extrême droite lié au Likoud, le parti de Netanyahou. La LDJ française s’inspire de la Jewish Defense League, considérée par le FBI comme un groupe terroriste.
« Ce groupuscule violent, ouvertement raciste et menaçant, avait déjà manifesté avec la police lors de la marche du 12 novembre, en chantant : ‘tout le monde adore la police’. Il avait aussi frappé des passants pro-palestiniens en toute impunité, devant les forces de l’ordre. La LDJ sert aussi de service d’ordre au Rassemblement National.
« Ce 8 mars, un palier supplémentaire est franchi, avec l’alliance assumée entre la police et les fanatiques pro-israéliens unis pour violenter une marche féministe », concluent les auteurs du reportage.
Source : https://contre-attaque.net/2024/03/08/paris-provocation-sioniste-a-la-marche-feministe/
2 – Cet homme, qui semble avoir des liens avec la police selon certaines informations sur le terrain (à vérifier), serait un membre de la Ligue de défense juive. L'usage de bombes CS (arme de cat D) est puni par la loi : articles R311-2 à R311-4-1 du code de la SI. pic.twitter.com/IjqQW2WNi5
— Ricardo Parreira (@ParreirRicardo) March 8, 2024
7 – Cet individu est, avant tout conflit, avec la SCPJ. Lors des confrontations, il se place à +eurs reprises entre les manifestants. Lorsque la BRAV arrive, il sort son brassard. Enfin, de quoi s'agit-il ? D'une alliance, d'un service de police ? Bonjour @Prefet75_IDF pic.twitter.com/ETgeY2HWVQ
— Ricardo Parreira (@ParreirRicardo) March 8, 2024
(à noter que la vidéo consultable sur le site contre-attaque est plus complète que celle publiée par nous ci-dessus, car montrant une apparente coordination entre les fascistes et le détachement de policiers, en civil et en tenue ; à savoir, également, qu’au cours des derniers mois, les fascistes de la LDJ ont apparemment opté pour un nouvel intitulé, s’appelant désormais « Unité Juive »).
CAPJPO-EuroPalestine