La mal nommée Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) qui organisait de vendredi à dimanche, sa convention nationale sur le campus de Sciences Po’ à Reims, a dû trouver d’autres salles de réunion.
Des étudiants et militants qui avaient manifesté vendredi, ont en effet décidé samedi matin d’occuper leur campus pour critiquer les exactions d’Israël à Gaza, et demander des sanctions contre le régime génocidaire, rapporte le quotidien Libération.
Du coup, la Licra a trouvé porte close, mais comme les autorités ne sauraient rien lui refuser, une autre salle a été rapidement mise à sa disposition par la mairie de la ville.
Pourquoi écrivons-nous « bien fait pour elle ! » ?
Tout simplement parce que la Licra a abandonné depuis des décennies la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, pour devenir une officine de soutien inconditionnel à Israël.
On ne compte plus ses tentatives de harcèlement judiciaire contre tous les militants de la solidarité avec le peuple palestinien, ciblés au fil des ans par des dizaines de plaintes de ces professionnels du chantage à l’antisémitisme.
Notamment, contre les militants de la campagne de boycott BDS. Mais sans succès ! Le mois dernier encore, la Cour de Cassation confirmait que l’appel au boycott des produits israéliens était une démarche parfaitement légale, et déboutait une série d’officines sionistes, dont la Licra.
Mais c’est elle qui ose pleurnicher après sa déconvenue de Reims, hurlant à l’atteinte à la liberté d’expression. À sa liberté de calomnier, devrait-on dire. Car la Licra ne trouve évidemment rien à redire, bien au contraire, aux multiples décisions liberticides du pouvoir concernant l’expression de la solidarité avec la Palestine, avec ces interdictions et annulations de conférences en série, convocations pour « apologie de terrorisme », etc.
Alors, que l’arroseur soit cette fois arrosé, qui va le regretter ? Pas nous !
CAPJPO-EuroPalestine
