Nous vous informons d’une action de protestation que nous avons menée samedi 27 octobre contre une initiative indécente prise en catimini par la Mairie de Paris : l’installation au sein du parc de Bercy, dans le 12ème arrondissement de Paris, de 3 grandes photos représentant les trois soldats israéliens fait prisonniers dans la Bande de Gaza et au Liban.
Cela fait près d’un an que la Bande de Gaza est totalement fermée aux journalistes israéliens et que les médias « se soumettent servilement aux interdits », souligne Gidéon Levy dans le quotidien Haaretz. Les services secrets prétendent que c’est pour des raisons de sécurtié, mais n’interdisent pas d’aller en Irak, en Syrie, ou d’autres lieux bien plus dangereux, fait-il remarquer, en ajoutant que la situation à Gaza, est en outre nettement moins risquée qu’il y a un an. Lire la traduction de Michel Ghys.
Des militants israéliens demandent que les criminels de guerre de leur pays soient jugées par des instances internationales.
Sedat Testan, jeune Kurde qui était en train de déposer un dossier de titre de séjour et pour lequel le tribunal de Bobigny doit prendre une décision en mars prochain au vu de sa situation familiale et maritale, vient d’être enlevé par la police. Il est urgent de rejoindre les militants de RESF devant le centre de rétention de Marseille ou de contacter les pouvoirs publics à ce sujet.
Ehud Olmert, qui ne cache pas que le but de sa visite en France est de pousser nos gouvernants à la guerre contre l’Iran, se déclare très satisfait de sa rencontre avec Sarkozy. « J’aurais difficilement pu espérer entendre des propos plus encourageants du président français, sur la question iranienne », a déclaré hier le premier ministre israélien.
Pendant que Ehud Olmert est en train de vanter à Sarkozy les mérites d’une guerre contre l’Iran pour l’empêcher de se doter du nucléaire, des enfants sont en train de mourir à cause du nucléaire israélien, sans que personne n’ose aller enquêter sur place. Une saloperie sans nom, dénoncée par Michele Giorgio dans le quotidien italien Il Manifesto.
Six malades finalement autorisés à sortir de Gaza, après une intense mobilisation internationale initiée par Phycisians for Human Rights (ONG israélienne), mais beaucoup d’autres bloqués, indique PCR qui dénonce le blocus sur Gaza et les méthodes israéliennes, comme celles qui consiste à faire pression sur les malades palestiniens pour qu’ils deviennent des « informateurs ». Communiqué ci-dessous, traduit par Carole Sandrel.
On apprend par ailleurs qu’une délégation espagnole, qui avait pourtant reçu un accord, a été empêchée d’entrer dimanche à Gaza par les autorités islaéliennes. Pas de témoins : on affame et on tue.
Nous attirons votre attention sur trois manifestations culturelles à ne pas manquer : l’exposition « Pères » de Taysir Batniji, à Paris, ainsi que des films palestiniens à Bobigny le 23 octobre et à Paris : festival « Proche-Orient : Que peut le cinéma ? », au Au cinéma « les 3 luxembourg », du 21 au 27 Novembre prochains.
