Racisme ordinaire : Le témoignage d’une lectrice
Une lectrice nous envoie ce témoignage sur le racisme ordinaire de la police de la « République », encouragée par son ministre Sarkozy (et son ami Finkielkraut)
Une lectrice nous envoie ce témoignage sur le racisme ordinaire de la police de la « République », encouragée par son ministre Sarkozy (et son ami Finkielkraut)
Une trentaine d’organisations martiniquaises ont appelé à manifester jeudi contre la venue de Nicolas Sarkozy, alors que le vieux combattant de la lutte contre le racisme Aimé Césaire, a décidé de ne pas recevoir le ministre de l’Intérieur, suite à ses propos et à sa conduite.
Nous avions eu droit à tout, ou presque tout, sur la révolte des banlieues : racaille, kärcher, arabo-noirs, sauvages, polygames, détritus, etc. Mais hormis Finkielkraut, personne, à notre connaissance, n’avait jusqu’à présent tenté d’introduire, frauduleusement, le thème de l’antisémitisme dans la récente explosion de violence. Les faits, tout simplement manquent à l’appel. Et ni la presse, ni les pouvoirs publics ne se sont risqués cette fois-ci à vendre au public une marchandise fabriquée, de type RER D ou autre.
Les Palestiniens, ces terroristes, qui ne partagent pas nos valeurs et notamment celle de la vie, ces lâches qui envoient leurs enfants en première ligne, qui font écumer de haine le sinistre Finkielkraut, ont donné récemment un exemple de grande humanité, dont on attend de voir l’équivalent de l’autre côté du Mur de la honte : les parents du petit Ahmed Elkhattib ont sauvé 6 vies israéliennes en acceptant de donner les organes de leur fils, tué par un soldat israélien pendant qu’il jouait. L’histoire a eu quelques échos (pas trop tout de même, cela pourrait nous gâcher le choc des civilisations), mais ceux qui l’ont rapportée ne nous ont pas tout dit.
Nous vous recommandons la contribution ci-dessous, écrite par Henri Wajnblum pour le mensuel de l’Union des Juifs Progressistes de Belgique. Elle fait le point sur la situation politique intérieure israélienne. Même si certaines de ses formulations nous semblent excessives («révolution» pour qualifier l’accession d’Amir Peretz à la tête du Parti Travailliste, par exemple), cet éditorial a le mérite de dénoncer les illusions semées par une certaine «gauche» qui s’apprête à gouverner, ou à continuer de gouverner, avec le favori de la compétition électorale Ariel Sharon.
Ci-joint une contribution de Badia Benjelloun sur les constants transferts de prisonniers palestiniens d’un centre de détention israélien à un autre, une forme d’humiliation et de torture pratiquée systématiquement par l’occupant, et souvent méconnue.
La classe politique israélienne s’est agitée, au cours du week-end, sur le sort de Marwan Barghouti, après que le leader palestinien emprisonné par Israël a obtenu un triomphe aux élections internes du Parti Fatah, dont il est toujours un dirigeant.
Haaretz, le quotidien israélien rapporte que des colons ont déraciné, la nuit dernière plus, de 200 oliviers à Salem, près de Naplouse, sans que l’armée israélienne n’intervienne pour les empêcher, comme on peut le voir sur la photo publiée ci-joint.
NAPLOUSE D’HISTOIRE ET D’ESPOIR:
Les Cananéens l’appelaient Schem, les Romains lui ont donné le nom de Flavia Neapolis, les Ottomans Nablus, Aujourd’hui ses habitants l’appellent « la grande prison », cette ville palestinienne étant celle qui subit le plus durement les bouclages et la répression de l’occupant.