Le mépris d’Israël pour la vie de ses soldats et de sa jeunesse, et son double langage
Le gouvernement israélien préfère savoir ses jeunes soldats morts plutôt que vivants et en bonne santé. Les médias français aussi, apparamment.
Le gouvernement israélien préfère savoir ses jeunes soldats morts plutôt que vivants et en bonne santé. Les médias français aussi, apparamment.
Nous vous conseillons la lecture de ces deux articles, publiés dimanche dans la presse israélienne (Yediot Aharonot et Haaretz) et traduits par Michel Ghys. Ils montrent que certains Israéliens ne sont pas dupes des visées de leur gouvernement et les condamnent ouvertement.
Nous apprenons à l’intant que la Cour de Cassation de Paris vient de casser le jugement de la Cour d’Appel de Versailles qui avait condamné Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave pour incitation à la haine raciale en raison d’un article critique envers la politique israélienne publié dans Le Monde, il y a près de 3 ans.
Avec le soutien des gouvernements américain, français et arabes, pour ne citer qu’eux, l’aviation israélienne a perpétré mercredi matin un massacre supplémentaire de civils palestiniens, tuant au moins 6 d’entre eux et en blessant des dizaines d’autres dans la ville de Gaza.
Pas en notre nom ! C’est que nous devons tous exprimer d’urgence à tous nos élus.
Ce matin, Ouste Blazy invité de france Inter a réclamé « la libération sans condition du soldat et citoyen franco-israélien Shalit ». Au journaliste de la chaine qui lui demandait si la diplomatie française favorisait un échange entre les prisonniers femmes et enfants palestiniens et le soldat israélien, le ministre des affaires étrangères a signifié que seul le sort du soldat était à prendre en compte, n’évoquant à aucun moment les otages palestiniens.
Mettre à genoux tout un peuple en utilisant la terreur ? Le désolidariser ainsi de ses représentants ? Le succès de l’opération, malgré sa sauvagerie, est tout sauf garanti. L’armée britannique qui avait fait ce calcul pendant la deuxième guerre mondiale en bombardant des villes allemandes et en brûlant ainsi plus de 100 000 civils, n’avait obtenu qu’une résistance encore plus acharnée de la part de la population. Ci-dessous un témoignage envoyé vendredi dernier par Ziad Medoukh, professeur de Français à Gaza.
Le Conseil Représentatif des Incursions Israéliennes en France (nouvelle dénomination du CRIF), après son échec à Cenon (banlieue de Bordeaux) où le spectacle des enfants d’Al-Rowwad s’est bel et bien tenu le 6 juillet (cf notre article du 5 juillet) a engagé une campagne auprès de l’ensemble des maires et préfets des villes ayant accepté de recevoir les enfants d’Aïda et de Naplouse cet été. Vous trouverez ci-dessous la lettre circulaire du CRIF, la réponse que lui fait le Maire de Vaux-en-Velin (près de Lyon), ainsi que plusieurs articles de presse témoignant du succès que rencontre l’initiative des Amis d’Al-Rowwad ( amis-alrowwad.org), au grand dam de ces sionistes spécialistes du terrorisme intellectuel et moral.
(Par Rapyja) – Amman, lundi 03 juillet, 04H30
Aujourd’hui nous partons pour la Palestine, en utilisant le seul accès possible pour les Palestiniens.
C’est d’ailleurs aussi le seul point de passage ou les Jordaniens ne délivrent pas de visa sur place aux étrangers qui voudraient entrer depuis cette partie de Cisjordanie occupée par Israël…coïncidence?
Merci à Marie-Ange Patrizio pour sa traduction de cet article de Yitzhak Laor, publié dans le journal istalien Il Manifesto.