1971 “Nous n’avons pas d’interlocuteurs”
En février 1971, le Président égyptien Anouar el Sadate écrit qu’il « respecte le droit d’Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues ».
En février 1971, le Président égyptien Anouar el Sadate écrit qu’il « respecte le droit d’Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues ».
Le 5 septembre 1972, un commando palestinien parvient à prendre en otages, à Munich, une douzaine d’athlètes israéliens représentant leur pays aux Jeux Olympiques…
Le 6 octobre 1973, les armées égyptienne et syrienne lancent une attaque pour tenter de récupérer les parties de leurs territoires, désert du Sinaï pour l’Egypte, plateau du Golan pour la Syrie, conquis et occupés par Israël depuis juin 1967.
« La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires », disait en 1917 le chef du gouvernement français Georges Clemenceau, pendant la boucherie de Verdun. En 1974, Israël applique un principe inverse, selon lequel « la politique est une chose trop sérieuse pour être confiée à des civils ».
C’est en Europe que les Juifs ont subi les pires persécutions de leur histoire, qui ont atteint un paroxysme au XXème siècle avec le génocide, préparé puis perpétré par un régime nazi bénéficiant de la complicité, voire de la participation active de nombreux gouvernements du Vieux Continent.
En avril 1976, la presse israélienne annonce la prochaine arrivée de John Vorster, Premier ministre d’Afrique du Sud. Israël est en effet en train de former une alliance stratégique avec le régime de l’apartheid.
Les élections municipales de 1976 en Cisjordanie, premier scrutin depuis 1967, se traduisent par une victoire de candidats connus pour sympathiser avec l’OLP. Le gouvernement israélien constate que la répression ne suffit pas, et il va tenter de se doter d’une base autochtone pour maintenir sa domination.
A l’aube du 15 mars 1978, l’armée israélienne envahit le Liban avec plus de 20.000 hommes, et occupe la partie sud du pays.
L’élection, le 19 juillet 1979, en la personne de Simone Veil, d’une rescapée du génocide nazi à la prestigieuse présidence du Parlement européen a désagréablement surpris une partie du personnel politique, dont certains parmi les plus âgés, comme le ministre Maurice Papon par exemple, s’étaient compromis durant la guerre, et auraient préféré qu’on « ne remue pas le passé ».
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