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ISRAEL : OPERATION SECOURS DES PACIFISTES A UN CHECK-POINT DES TERRITOIRES

Des centaines de militants des droits de l’homme israéliens, dont l’écrivain Meir Shalev, ont effectué samedi une marche les conduisant du checkpoint de A-Ram, au nord de Jérusalem, à celui de Ghalandiyah à l’extérieur de Ramallah, pour protester contre « les violations des droits de l’homme de l’armée israélienne à Ramallah ».


La manifestation avait été organisée avec un préavis de 48 heures, à la suite des informations reçues sur divers épisodes particulièrement inquiétants des attaques des Forces de Défense d’Israël (l’armée, IDF, FDI) contre la ville palestinienne : tirs sur des ambulances, assassinat d’ambulanciers, attaques contre des para-médicaux, empêchement des missions des services médico-sanitaires palestiniens, blocus de l’accès aux hôpitaux palestiniens en particulier.

Au checkpoint, les manifestants ont transféré le contenu d’un camion chargé de nourriture (lait, riz, farine et autres produits de base) à une équipe du Comité International de la Croix-Rouge, afin qu’elle le distribue dans la ville assiégée.

La manifestation avait été organisée par recours au téléphone et aux e-mails, avec des militants des principaux groupes agissant pour la défense des droits de l’homme : Association des Droits Civils en Israël, B’Tselem, Comité judéo-arabe Ta’ayush, Les Rabbins pour les Droits de l’Homme, le Comité national contre la torture, le Centre Hamoked de Défense des Personnes, notamment.

Les manifestants ont longuement crié « Ne tirez pas sur les ambulances, ne tirez pas sur les ambulanciers », « N’arrêtez plus les infirmiers », « Israël, hors de Gaza et de Ramallah », et enfin « Arik (Ariel Sharon), c’est le Tribunal International de La Haye qui t’attend ».

Meir Shalev, l’un des écrivains israéliens les plus en vue, a indiqué à la presse qu’il manifestait pour le retrait complet des territoires, la fin de l’occupation, le départ des colons, et l’établisssement d’un Etat pour les Palestiniens. « Tout autre solution est synonyme de 100 années de guerre et de bain de sang supplémentaires », a-t-il conclu.