5 janvier – Au moins 23 personnes ont trouvé la mort, et une centaine d’autres ont été blessées dimanche soir à Tel Aviv, à la suite de deux attentats suicides quasiment simultanés, ont annoncé les médias locaux.
Trois revendications, émanant du Djihad Islamique ainsi que du Hamas, puis des brigades des Martyrs Al-Aqsa, sont parvenues à des organes de presse.
L’Autorité Palestinienne, dont des représentants s’apprêtaient à tenir une réunion au Caire avec une délégation du Hamas en vue de la proclamation éventuelle d’un arrêt, côté palestinien, des violences contre des civils israéliens, a condamné pour sa part l’attentat.
L’action, au cours de laquelle deux kamikazes se sont fait sauter, à une minute d’intervalle, a eu lieu à proximité de l’ancienne gare routière centrale de la ville. Cette zone est assez fréquentée par des travailleurs étrangers (non palestiniens, ces derniers n’ayant pas droit de cité), ajoutent les médias locaux.
C’est la raison pour laquelle, poursuivent-ils le gouvernement israélien a produit à leur intention un communiqué en langue anglaise, précisant que les services de santé étaient prêts à prodiguer des soins sans demander leur identité aux blessés. Une manière de signifier aux étrangers en situation irrégulière qui auraient été blessés qu’ils ne se feraient pas prendre, à cette occasion, par la police de l’immigration.
Cependant, la majorité des victimes semblait être des Israéliens, a indiqué dimanche l’institut de médecine légale ayant recueilli les corps.
Il s’agit du premier attentat suicide dans une ville d’Israël depuis le mois de novembre 2002, et de l’un des plus meurtriers à Tel Aviv depuis longtemps.
