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CARTE DES CENTRES DE DETENTION ET DES PRISONS

Centre de détention et prisons

  1. Prison de Telmond (autorité pénitentiaire) carte-prison.bmp
  2. Prison militaire de Megiddo (administration militaire)
  3. Centre de détention Salem (administration militaire)
  4. Centre d’interrogation Kishon (Al Jalame)(administration militaire)
  5. Centre de détention Kadumim (administration militaire)
  6. Centre de détention et d’interrogation Huwwara
  7. Centre d’interrogation Petah Tikva (administration militaire)
  8. Prison de Neve Tertze (Ramle) (autorité pénitentiaire)
  9. Centre de détention et d’interrogation Beit El (militaire)
  10. Camp militaire d’Ofer (administration militaire)
  11. Centre d’interrogation Muscobiyeh (Russian Compoud)
    (administration militaire)
  12. Poste de police de la colonie Ma’ale adumim
  13. Centre d’interrogation Askelan (administration militaire)
  14. Centre de détention Brez (administration militaire)
  15. Poste de police de Kiryat Arba
  16. Centre de détention Addoriym (Al Majnouneh) (administration militaire)
  17. Camp militaire Ketziot (Ansar III) (administration militaire)

PRISON DE TELMOND (N°1) – SECTION DES MINEURS «SHARON»La section « Sharon » contient 65 à 70 mineurs allant de 14 à 18 ans, dont certains purgent des peines de 20 à 25 ans. Les cellules n’ont ni fenêtre ni lumière (les ouvertures ont été scellées avec des plaques d’acier). Un mineur sur trois couche à même le sol. Les fuites d’eau occasionnent une humidité importante qui attire les cafards et favorise la propagation de virus et maladies, aggravée par l’insuffisance du change vestimentaire. Des amendes pécuniaires ont été instituées depuis 2002 contre les enfants qui sont en retard à l’appel ou que les gardiens accusent de désobéissance. Les livres et les objets de prière sont confisqués.

CENTRE D’INTERROGATION DE PETAKH TIKVA (N°7)
Théoriquement sous contrôle de la police, c’est en réalité le Shabak (ou GSS, General Security Service) qui conduit les interrogatoires. Arrêté le 5 décembre 2002, Hassan Tawfick Hasin Ruagba, carte d’identité n° 955542964 et détenu à Petakh Tikva, a fait deux séjours à l’hôpital et a disparu depuis.

CAMP DE DETENTION DE KETZIOT (N°17 : DESERT DU NEGUEV)
Constitué de 48 tentes. Chaque tente de 40 m² contient 20 prisonniers, soit 2 m² par prisonnier. En 2003, 1120 prisonniers étaient dénombrés. Dix O.N.G ont déposé en 2002 un recours pour dénoncer les conditions de détention (absence d’hygiène, scorpions, reptiles, épidémie de gale). La Cour Suprême israélienne les a déboutées.

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La carte ne mentionne pas tous les centres de détention. En effet, des ONG israéliennes rapportent que lors des arrestations massives, des lieux ad hoc sont spécialement créés par les autorités israéliennes et fermés dès que leur existence est connue. Il est dès impossible de s’assurer qu’il n’existe pas de lieux de détention et d’interrogation non officiels.
Les bouclages des territoires palestiniens occupés, la multiplication des barrages et le système arbitraire des permis accordés à la discrétion de l’occupant empêchent les familles de rendre visite aux prisonniers, y compris aux enfants. Le plus souvent même, les familles ignorent où les personnes arrêtées ont été emmenées.

Depuis le début de l’occupation israélienne de 1967, plus de 650,000 Palestiniens ont été arrêtés, soit environ 20 % de la population totale palestinienne des Territoires Occupés et 40 % de la population palestinienne masculine.
Entre 1989 et 1998, l’ONG B’Tselem a dénombré plus de 20.000 ordres de détention administrative et plus de 5000 détentions de ce type.
Depuis janvier 2002, les O.N.G. rapportent une recrudescence des arrestations, et notamment des rafles. Entre mars 2002 et avril 2003, 15000 arrestations ont été dénombrées. Certains villages ont été vidés de tout homme d’un âge supérieur à 15 ans.
Le volume des arrestations a pour conséquence que la société palestinienne toute entière est touchée. Il n’existe pas une seule famille palestinienne dans les territoires occupés qui ne soit pas concernée par la question des prisonniers politiques.
En plus des rafles, les autorités israéliennes pratiquent méthodiquement les arrestations ciblées :
– arrestation des élites intellectuelles et des responsables politiques pour déstructurer la société civile.
– arrestation des enfants, et des femmes d’activistes et de résistants palestiniens, afin de les obliger à collaborer.