Header Boycott Israël

LES BRIMADES A L’EGARD DES PRISONNIERES

Les femmes palestiniennes dans les prisons israéliennes sont battues, malmenées, arrosées de gaz, punies très sévèrement, subissent l’isolement, la confiscation de leurs affaires personnelles et l’interdiction de visites.


• La mère qui accouche dans la prison voit en général sa peine diminuée par trois, à cause de son nouveau-né, mais cette mesure ne s’applique pas aux prisonnières palestiniennes. Au contraire, la peine de Mirvat Taha a été augmentée, après qu’elle ait accouché de son fils Wael, en prison.

• Plusieurs prisonnières souffrent de graves maladies, et aucun remède ne leur est apporté. Manal Ghanem, qui a accouché de Nour en prison, souffre de talassemie. Elle a appelé son fils Nour (lumière) mais Nour n’a pas vu la lumière de la vie, à l’intérieur de la prison, entre les barreaux et les murs.

• Des prisonnières souhaitaient se présenter aux examens des études secondaires cette année, et l’année passée. La direction de la prison leur a interdit de passer leurs examens.

• La représentante des prisonnières, Amné Mouna, a été isolée dans une cellule individuelle dans la prison de Ramleh près qu’elle ait été sauvagement agressée, et la direction de la prison essaie de nommer une autre représentante, pour susciter les divisions et empêcher leur unité.

A l’occasion de la Fête des mères en mai 2004, 80 prisonnières palestiniennes, dont 9 mères avec leurs bébés ont lancé l’appel suivant :

« La prisonnière Souad Abu Hamad a été agressée pendant son sommeil, sur son matelas, lorsque les gardiens sont entrés en force dans la cellule. Ils lui ont attaché les mains, l’ont traînée par terre et l’ont ensuite lancée sur un chariot. Lorsque nous avons protesté, une force de l’armée est intervenue, arrosant nos cellules et nous-mêmes avec des lances à eau ».