Il fallait bien que l’UDF à son tour y aille de son leitmotiv sur le « tremblement de terre » des élections palestiniennes. C’est désormais chose faite.
Lors du congrès extraordinaire de l’Union pour la
Démocratie Française, qui s’est achevé dimanche 29 janvier 2006 à Lyon, François Bayrou a pu à son tour rassurer ses amis pro-israéliens en étant particulièrement limpide sur les pressions qui devaient être exercées sur le futur gouvernement palestinien, ce qui a enchanté le CRIF, qui a d’ailleurs fait l’objet d’une mention spéciale lors du discours de Bayrou.
Il faut dire que les pro-israéliens de France redoublent d’imagination pour convaincre nos partis politiques que la France doit être l’alliée d’Israël, si semblable et partageant les même valeurs.
C’est ainsi que Rudy Salles, député des Alpes-Maritimes, président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée Nationale n’a pas craint d’intituler sa contribution « en avant ! » et de faire le parallèle entre l’UDF et
Kadima (« en avant »), le parti fondé par Ariel Sharon quelques jours avant de tomber dans le coma.
Pour Salles, « ce qui semble séduire l’opinion publique israélienne, c’est la volonté de rassembler, c’est la fermeté dans les grands principes mais aussi
la recherche du compromis pour avancer en respectant les sensibilités de chacun » (sic !).
C’est vrai que Sharon a toujours respecté les
sensibilités des Palestiniens et les grands principes du Droit International… et il est toujours allé « en avant ! » dans les crimes de guerre et le déni de l’occupé. On ne sait pas si Bayrou aura apprécié la comparaison de Salles, il aura tout le temps de la méditer lors de son voyage prochain en Israël d’où il pourra notamment admirer le Mur, beau symbole du « compromis » israélien…
Par CAPJPO-EuroPalestine
