Nura Jaber el Hashlamon, de Hébron, mère de six enfants, incarcérée en détention « administrative » en Israël depuis septembre 2006, a entamé une grève de la faim. Son mari est également détenu depuis 2005 sans jugement. Israël, pays hors la loi, est pourtant l’un des meilleurs alliés de la France ?
Nura Jaber el Hashlamon, de Hébron, mère de six enfants, a été arrêtée le 17 septembre 2006 par les forces d’occupation israéliennes.
Détenue sans inculpation ni jugement aux Centres de Détention d’Etzion et d’Ashkelon, après avoir été soumise à de très durs interrogatoires, elle a été transférée à la Prison de Hasharon (TelMond) et mise en détention administrative pour une durée de six mois.
Depuis le moment de son arrestation, les autorités israéliennes ont constamment prolongé sa détention administrative.
Le 12 décembre 2007, Nura Jaber el Hashlamon a entamé une grève de la faim demandant sa mise en liberté immédiate et mettant ainsi sa vie en danger.
Le mari de Nura, Muhamad Sami el Hashlamon, est lui aussi un détenu administratif. Il est incarcéré depuis 2005 dans la Prison du Negev (Ketziot) et, comme la détention administrative de Nura, la sienne est constamment prolongée par les autorités israéliennes.
Faut-il rappeler à nos dirigeants qui ne manquent pas de rabrouer un Khadafi sur les droits de l’homme (après l’avoir délesté de quelques sous), que les détentions « administratives » couramment pratiquées par l’Etat d’israël constituent une atteinte aux droits humains ?
Women’s Organization for Political Prisoners (WOFPP)
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