Une petite surprise en forme de checkpoint attendait mardi dernier le vice-président israélien, Haïm ramon, invité par son ami Juppé dans la bonne ville de Bordeaux, jumelée avec Ashdod. Mais M. Ramon n’a pas l’air d’aimer les surprises. Il n’est pas venu. Une centaine de manifestants en ont profité néanmoins pour dire haut et fort ce qu’ils pensaient des crimes de son état et de la complicité de ses hôtes.
A l’initiative de Génération Palestine, ISM France et d’Euro-Palestine Gironde, il y avait de l’ambiance mardi devant la Cité Mondiale du Vin, quai des Chartrons.
Sono, banderoles, drapeaux, keffiehs et bougies pour rappeler le sort de Gaza et la lâcheté de ceux qui laissent faire.
Ils ont rappelé à cette occasion l’indécent jumelage de la ville de Bordeaux avec le port israélien d’Ashdod, dont les autorités ont choisi de laisser pourrir, dans les cales des bateaux en 2004, les cargaisons de vivres envoyées au secours de la population de Gaza, perpétuellement assiégée et déjà affamée.
« On peut noter à l’occasion que s’il nous est fait, la plupart du temps, obligation d’inviter un « partenaire » israélien lorsque nous organisons la visite de Palestiniens (si nous sollicitons une aide financière officielle ou une couverture médiatique sérieuse), nos élites se dédouanent de cette règle. Aucun palestinien n’était invité, ce soir là à Bordeaux, pour exprimer le point de vue de « l’autre bord » et dire ce que fut, pour les autochtones de la Palestine, la création d’Israël, à savoir une terrible catastrophe, la Nakba », on également fait remarquer les organisateurs du rasemblement.
CAPJPO-EuroPalestine
