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Israël et le « Quartet » : autant pisser dans un violon…

Une vingtaine d’ONG internationales, dont Care et Oxfam, publient ce jour un rapport pour signaler que « le Quartet pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) ne parvient à améliorer ni les conditions de vie des Palestiniens, ni les perspectives d’aboutir à la paix », et l’exhorte à « aller au-delà de la rhétorique et à prendre des mesures concrètes pour que les autorités israéliennes respectent leurs obligations internationales ».


Soulignant la poursuite de la colonisation, l’absence de liberté de mouvement des Palestiniens et la situation dans la bande de Gaza, à la veille d’une réunion du fameux « Quartet », ces ONG notent que « Les problèmes majeurs, que le Quartet s’était engagé à traiter, demeurent, voire se sont aggravés depuis la conférence d’Annapolis de novembre dernier ».

Elles signalent ainsi que le Quartet s’est prononcé publiquement à 18 reprises depuis 2002 sur le problème des colonies à démanteler dans les territoires occupés, sans le moindre effet, puisqu’on assiste au contraire à une « nette accélération de ces constructions ».

Pour ce qui est des' »obstacles » — checkpoints, tronçons du mur, barrages…–, ils sont passés de 561 en novembre 2007, au moment du sommet d’Annapolis, à 609 en août 2008.

Quant à la Bande de Gaza, le Quartet « a été incapable de garantir une amélioration de la situation humanitaire », écrivent les ONG, soulignant par ailleurs que des projets d’infrastructures de 157 millions de dollars sont actuellement dans l’impasse.

CAPJPO-EuroPalestine