La première Intifada, si elle fut rarement armée côté palestinien ce qui lui valut l’appellation de « révolte des pierres », fut cependant réprimée de manière particulièrement sanglante, causant la mort de plus d’un millier de Palestiniens.
De nombreuses actions sont signalées dans le monde et notamment dans différentes villes de France ce samedi 29 mars, à l’occasion de la Journée de la terre, en souvenir du 30 mars 1976, date à laquelle l’armée israélienne tira sur des manifestants palestiniens qui protestaient contre la politique d’expropriation de leurs terres. Six Palestiniens furent tués, de nombreux autres blessés.
Bruno Guigue, lorsqu’il a écrit qu’on interrompait momentanément la torture, le samedi dans les prisons israéliennes, pour cause de respect du sabbat, était en dessous de la réalité.
Depuis mardi à 14 H, le MRAP essaie en vain de faire passer sur les fils de l’AFP (Agence france presse) un communiqué de soutien à Bruno Guigue, qui « demande sa réintégration immédiate sans ses fonctions de sous-préfet ». L’AFP qui avait été bien preste à reprendre les propos stigmatisants de Mme Alliot-Marie, semble beaucoup moins pressée de faire état des nombreuses manifestations de soutien en faveur de Bruno Guigue, s’étonne Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP. Ci-dessous le communiqué du MRAP.
Les médias ont souvent présenté comme un concept de l’extrême-droite sioniste l’idée de « transfert », c’est-à-dire d’expulsion des Palestiniens. En réalité cette « solution à la pérennité d’un Etat juif » n’a cessé d’être présente dans l’histoire d’Israël, y compris au sein de la « gauche », et elle va resurgir en force pendant la première Intifada.
Ainsi, Bruno Guigue est démis de sa fonction de sous-préfet de Saintes pour avoir tenu des propos « violemment anti-israéliens » concernant les méthodes de l’armée israélienne et la pratique de la torture envers les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Nous rapportons ci-dessous les propos « violemment anti-israéliens » sur les mêmes sujets de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, d’Amnesty International, et de bon nombre d’israéliens. Nous attendons ce que le CRIF (Conseil Représentatif des Insitutions Juives de France)– puisque c’est lui qui dicte sa conduite à nos dirigeants– compte prendre comme mesures de rétorsion à l’encontre de tous ces témoins des crimes israéliens.
A l’occasion de la « Journée de la terre », qui commémore les six morts et nombreux blessés faits par l’amée israélienne en Galilée, le 30 mars 1976, à l’occasion d’une manifestation contre les expropriations de terres palestiniennes, la librairie Résistances vous invite à célébrer ensemble la culture et la vitalité palestiniennes.
Jeudi 27 mars à 18 H, Bruno Guigue, que le gouvernement vient de sanctionner pour avoir critiqué Israël, hors de ses fonctions, sur le site de oumma.com (voir notre article de dimanche sur le sujet), sera l’invité de la libraiire Résistances à l’occasion d’une conférence sur « les enjeux de la situation au Proche-Orient ».
Janvier 1991. Ils s’appellent Sacha, Boris, Ludmilla. Ils sont ingénieurs, professeurs de mathématiques ou de piano. Ils sont 13 360 à débarquer d’Union Soviétique en ce premier mois de 1991.
L' »ordre », l' »axe du bien », le « chaos constructif »… on voit le résultat parès 5 ans d' »intervention » américaine en irak. Et ce n’est pas fini… si on laisse faire. Ci-dessous un article du quotidien italien il Manifesto, traduit par Marie-Ange Patrizio.
