Ce sont deux militants de l’AFPS qui se sont fait refouler par l’occupant israélien le 27 septembre dernier, alors qu’ils voulaient se rendre en Palestine via le Pont Allenby. Ceci en toute impunité, puisque le gouvernement français ne lève jamais le petit doigt quand Israël viole la liberté de circulation, garantie par l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
« Après une longue attente et un interrogatoire intrusif et humiliant de plus de deux heures au poste de contrôle israélien, ils ont été contraints de faire demi-tour », communique l’AFPS.
« Les deux militants bordelais n’ont donc pas pu rendre visite aux amies et amis du Centre social de Doha, près de Bethléem, qui les attendaient impatiemment. Ces refoulements sont aussi le lot de nombreux Palestiniens, soumis à l’arbitraire de l’occupant. Le gouvernement israélien espère ainsi décourager la venue des militants internationaux. L’Association France
Palestine Solidarité a déjà interpellé le Ministère des affaires étrangères sur ces pratiques ; la pression doit continuer à s’exercer sur le gouvernement français qui doit signifier à Israël que ces abus de pouvoir sont inacceptables et doivent être condamnés », écrit l’AFPS, qui invite à adresser des courriers notamment au ministère des Affaires étrangères.
– A Jean-Marc AYRAULT, ministre des Affaires étrangères et du Développement international
– A Laurent PIC, directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères et du Développement
international
– A Guillaume OLLAGNIER, directeur adjoint du cabinet du ministre des Affaires étrangères et du Développement international
– A Damien CRISTOFARI, conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères et du Développement international
« Pour rédiger les adresses, utiliser la forme : prenom.nom@diplomatie.gouv.fr », indique l’AFPS.
CAPJPO-EuroPalestine
