Tandis qu’un 124ème féminicide était annoncé lundi en France, le préfet de Seine-Saint-Denis n’a rien trouvé de mieux à faire que de convoquer au commissariat de St Denis, une militante accusée d’avoir organisé une manifestation sur ce thème, en ne la déclarant que 48 H avant, au lieu de 72 H ! La solidarité a été au rendez-vous !
De 8 H 30 à 11 H ce mardi, pendant qu’Amal, syndicaliste à Solidaires, était « entendue » au commissariat —-le même qui n’a pas pris en considération la plainte de Leila, qui est morte tuée par son compagnon, il y a 6 mois–, en présence de son avocat, une foule tonique n’a cessé de se faire entendre.
Composée de femmes et d’hommes, engagés dans diverses associations, et toujours actifs parmi les Gilets Jaunes, elle a exprimé devant les policiers ses protestations contre la politique du gouvernement dans tous les domaines où les femmes sont opprimées, maintenues dans la précarité, sans logement, et sans défense face aux violences conjugales.
Le parquet a fait savoir qu’il « réfléchirait » et « réservait » sa réponse.
Pour l’assistance, c’estt tout réfléchi : la mobilisation ne peut que s’élargir si ce genre d’intimidation se poursuit.
CAPJPO-EuroPalestine