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Demande d’enquête à l’ONU sur l’apartheid israélien

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« Nous arrivons à la fin d’une semaine d’action positive pendant l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), où les demandes de la société civile palestinienne et mondiale pour une enquête de l’ONU sur l’apartheid israélien et l’imposition de sanctions légales et ciblées ont largement résonné », annonce le Comité national palestinien du BDS (BNC) .

Après s’être adressé à des dirigeants d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine, il fait part de « puissants messages de solidarité soutenant ces demandes de personnalités de premier plan dans la lutte pour la justice dans le Sud. »

Demande d'enquête à l'ONU sur l'apartheid israélien

Ainsi, Jessie Duarte, secrétaire générale adjointe du Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud; Claudia Mix, députée du Chili; Elamaram Kareem, membre du Parlement indien; et Nora Cortiñas, co-fondatrice des Mères de la Place de Mai en Argentine, ont produit une vidéo appelant l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) à prendre des mesures contre l’apartheid israélien.

« En juillet, neuf anciens présidents, des centaines de députés, des diplomates et des dirigeants politiques et de la société civile d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine ont demandé la fin des relations commerciales avec Israël, une enquête de l’ONU sur son système d’apartheid et des sanctions à son encontre. Ce soutien ne remet pas seulement en question l’apartheid et l’annexion en cours d’Israël, mais il est enraciné dans une histoire commune de luttes anticoloniales. »

« La semaine d’action a débuté avec plus de 450 syndicats, mouvements et partis politiques du monde entier qui ont publié une lettre conjointe à l’AGNU pour soutenir ces revendications. Et vendredi, les partisans ont porté le message directement aux portes des Nations Unies à New York », souligne le BNC dans un communiqué.

Les attributions de l’Assemblée Générales de l’ONU

En 1946, l’ONU comptait 51 membres, qui au 21e siècle ont presque quadruplé à 193, dont plus des deux tiers sont en développement, avec en plus le Saint-Siège et la Palestine en tant qu’États observateurs.

En raison de leur nombre, les pays en développement sont souvent en mesure de déterminer l’ordre du jour de l’Assemblée, le caractère de ses débats et la nature de ses décisions. Pour de nombreux pays en développement, l’ONU est la source d’une grande partie de leur influence diplomatique et le principal débouché de leurs initiatives de relations extérieures.

Les résolutions adoptées par l’Assemblée générale n’ont pas un caractère contraignant sur les pays membres (à l’exception des mesures budgétaires), et seuls les 5 membres du Conseil de Sécurité sont habilités à prendre des décisions en matière de paix et de sécurité internationale (un seul veto suffisant à les empêcher).

L’Assemblée générale vote sur de nombreuses résolutions présentées par les États qui parrainent, et donne ainsi l’opinion de la communauté internationale sur un éventail de problèmes mondiaux. Elle peut néanmoins renvoyer une question au Conseil de sécurité pour mettre en place une résolution contraignante.

L’Assemblée générale est chargée par ailleurs d’élire le prochain Président de l’Assemblée générale, du Conseil de sécurité, du Conseil économique et social, du Conseil des droits de l’homme et de la Cour internationale de Justice. La plupart des élections ont lieu chaque année, à l’exception de l’élection des juges à la CPI, qui a lieu tous les trois ans. L’Assemblée élit chaque année cinq membres non permanents du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans, 18 membres du Conseil économique et social pour un mandat de trois ans et 14 à 18 membres du Conseil des droits de l’homme pour un mandat de trois ans.

CAPJPO-EuroPalestine

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