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Maher al-Akhras entre la vie et la mort à son 75ème jour de grève de la faim

L’état de Maher Al-Akhras s’est encore détérioré, et ses jours sont désormais en danger (cf notre article de la semaine passée : https://europalestine.com/2020/10/01/68eme-jour-de-greve-de-la-faim-pour-maher-alakhras-en-detention-administrative/), nous font savoir son épouse et son avocat.

Maher al-Akhras entre la vie et la mort à son 75ème jour de grève de la faim

« Il est hospitalisé depuis le 6 septembre dernier au centre médical Kaplan de Rehovot, il n’absorbe que de l’eau depuis le début de sa grève de la faim il y a 75 jours, et a perdu la moitié de son poids », indique Taghreed, sa femme.

« Il est trop faible pour parler ou pour aller aux toilettes et il souffre de spasmes, de très forts maux de tête et d’acouphènes »

Accusé oralement par les services secrets israéliens de faire partie du Jihad Islamique, il n’y a en fait aucune inculpation officielle contre lui et c’est contre cette détention « administrative » qu’il proteste depuis le 27 juillet dernier, date de son arrestation à son domicile à Jénine.

En fait, souligne sa femme, Maher, 49 ans, père de 6 enfants, se contente de défendre les droits des prisonniers palestiniens aux mains de l’occupant israélien. Mais c’est suffisant pour être emprisonné dans l’Etat d’apartheid.

Son avocat, Ahlam Haddad, a fait savoir que Maher al-Akhras avait rejeté une offre d’être relâché le 26 novembre prochain. Il n’a commis aucun délit et exige de sortir immédiatement. Il réclame la justice.

« Mes seules conditions sont la liberté ou la mort », a-t-il déclaré à son avocat, depuis son lit d’hôpital. « Soit je vis librement avec mes enfants, soit je suis tué au nom d’une fausse justice ». 

Les prisonniers palestiniens ont lancé des appels pour sa libération et pour la fin de l’isolement infligé actuellement à Wael Jaghoub, Omar Kharwat et Hatem Qawasmeh. Dans la prison israélienne du désert du Neguev, ils ont annoncé renoncé à toute forme de relation et de négociation avec l’administration pénitentiaire tant que ces revendications ne sont pas satisfaites.

Des manifestions ont été organisées à cet effet dans la ville de Gaza.

A jénine, un groupe d’anciens détenus politiques et de militants ont lancé une grève au sein des bureaux de la Croix Rouge Internationale.Parmi eux Khader Adnan qui avait effectué une très longue grève de la faim lors de sa

Ce lundi 12 octobre Samidoun participera à une manifestation à Ramallah, avec des étudiants palestiniens.détention.

En collaborant avec le régime colonial israélien, notre gouvernement, prompt pourtant à donner des leçons de démocratie à d’autres pays, est responsable de la situation dramatique de Maher al-Akhras et de celle de tous les prisonniers politiques palestiniens, plus de 5500 hommes, femmes et enfants, illégalement détenus par Israël.

CAPJPO-EuroPalestine