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Amnesty international réplique à Mike Pompeo qui l’a traitée d’antisémite !

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, s’est permis d’accuser d’antisémitisme l’organisation de défense des droits humains Amnesty International, ainsi que Human Rights Watch et Oxfam, parce qu’elles soutiennent le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).

La réponse d’Amnesty International USA ne s’est pas fait attendre : « Encore une tentative de faire taire et d’intimider les organisations internationales de défense des droits humains », a-t-elle rétorqué jeudi.

Amnesty international réplique à Mike Pompeo qui l'a traitée d'antisémite !

« Nous sommes profondément inquiets de voir la confusion qui est entretenue entre antisémitisme et la critique légitime de la politique israélienne. De telles accusations sans le moindre fondement empêchent à la fois de lutter contre de graves violations du droit international, mais aussi d’endiguer l’antisémitisme », écrit Amnesty dans un communiqué.

Amnesty n’a pas eu peur de répéter qu’elle « condamne les colonies israéliennes qui sont illégales, et que des liens étroits sont avérés entre ces colonies et les violations des droits humains des Palestiniens. »

“Nous savons que les gouvernements de nombreux pays, dont celui des Etats-Unis préfèreraient que leurs violations des droits humains ne soient pas étalées au grand jour. Il est consternant de voir le secrétaire d’Etat Pompeo rejoindre la liste des personnes et des gouvernements qui instrumentalisent les accusations d’antisémitisme pour cacher les violations des droits de l’homme sous le tapis », poursuit le communiqué.

« Il ne peut y avoir de processus vers une paix juste et durable en Israël et dans l’Etat de Palestine sans qu’il soit mis fin aux violations systématiques des droits humains, sans le démantèlement des colonies illégales installées par Israël, et sans justice et des réparations pour les victimes de ses crimes. C’est l’application du droit international, que cela plaise ou pas à Pompeo », conclut Amnesty International.

Parmi ces crimes, nous rappelons l’incarcération de milliers de prisonniers politiques palestiniens dans les geôles israéliennes, dont bon nombre en « détention administrative », c’est à dire sans la moindre inculpation ni jugement, comme pour Maher Al-Akhras, qui est en train de mourir d’une grève de la faim à son 88ème jour, pour dénoncer cette violation constante par l’occupant israélien de toutes les conventions internationales.

CAPJPO-EuroPalestine