Header Boycott Israël

« Face à la menace fasciste », vendredi 15 octobre à La Librairie Résistances

La Librairie Résistances accueille vendredi 15 octobre, à 19 heures, deux universitaires militants, Ludivine Bantigny et Ugo Palheta, pour la présentation de leur nouvel ouvrage, « Face à la menace fasciste ». 

A l’appui de leur diagnostic alarmant, mais pas alarmiste, Bantigny, enseignante à l’Université de Rouen, et Palheta, de l’Université Lille 3, commencent par analyser la multiplication des coups portés aux classes populaires.

« Face à la menace fasciste », vendredi 15 octobre à La Librairie Résistances

Cette offensive du pouvoir au service des possédants, qui s’accompagne d’une répression tous azimuts, est à l’oeuvre depuis plusieurs décennies maintenant, mais avec Macron et le « marcronime », on est bien en présence d’une accélération historique du processus, écrivent-ils.

Les domaines concernés sont légion, de la réforme des retraites à la liquidation des services publics, en passant par la répression sanglante d’un mouvement comme celui des Gilets Jaunes ou au racisme islamophobe et à la xénophobie qui s’étalent sans retenue dans des médias possédés par les plus grandes fortunes du pays. 

A l’heure des Zemmour et de syndicats policiers d’extrême-droite qui dictent sa conduite au gouvernement,  le fascisme -qui n’a pas besoin pour exister d’être affublé de la panoplie complète des fondateurs de ce type de régime, comme celui de Mussolini en Italie au siècle dernier- n’est pas encore là.

Mais qu’on soit en présence d’un phénomène, même pas rampant, de fascisation, est incontestable, estiment les auteurs, qui consacrent l’essentiel de leur démonstration à la situation en France.

Que faire, alors ? L’un des points faibles de la résistance, selon eux, a été qu’on s’est trop focalisé jusqu’à présent sur une défense quelque peu abstraite des « libertés », en se raccrochant à la perspective du retour à une illusoire « bonne démocratie ». Illusion d’autant plus forte qu’à la différence des partis fascistes historiques, la fascisation actuellement en cours se fait généralement au nom de la « démocratie » !

Sans rupture avec le système capitaliste et le démantèlement de la machinerie d’Etat qui le sert (police, armée, etc.), on n’y arrivera pas. Et triompher du fascisme qui vient suppose une épreuve de force, « d’une intensité difficilement imaginable » entre classes populaires et classe dominante. Mais il n’y a pas d’autre voie. 

VENDREDI 15 OCTOBRE A 19 HEURES A LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES

4 Villa Compoint – 75017 Paris – (A l’angle du 40 rue Guy Môquet ; M° Ligne 13 arrêts Guy-Môquet ou Brochant ; Bus Ligne 31 arrêt Davy-Moines)

CAPJPO-EuroPalestine