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La torture des enfants palestiniens, ce n’est pas qu’une question d’affichage (Documents et vidéos)

Les affiches qui ont fait « scandale » à Lyon, ont apparemment également informé les passants dans d’autres villes, dont Paris, et c’est tant mieux. Car le problème est suffisamment grave pour que l’alerte soit donnée.

Ceux qui osent parler de « haine » et d' »antisémitisme » face à ces affiches sont des négationnistes, car cette torture des enfants palestiniens par Israel est bel et bien documentée par des institutions on ne peut plus sérieuses, telles que l’ACAT (Association des Chrétiens pour l’abolition de la Torture), ou encore le Comité Israélien contre la Torture, et l’UNICEF.

Nous vous proposons de lire ce rapport toujours actuel de l’ACAT :« Enfances brisées : les mineurs palestiniens dans le viseur de la répression israélienne » : https://www.acatfrance.fr/rapport/enfances-brisees—les-mineurs-palestiniens-dans-le-viseur-de-la-repression-israelienne accompagné de ce visuel :

Voir aussi le document de la Plateforme des ONG françaises : https://plateforme-palestine.org/IMG/pdf/enfances_brisees-les_enfants_palestiniens_cible_privilegiee_de_la_repression_israelienne.pdf

Et ce n’est pas pour rien que dix parlementaires américains ont déposé un projet de loi demandant que les contribuables américains cessent de financer les violations israéliennes des droits des enfants palestiniens, en dénonçant leurs arrestations, tortures et emprisonnement.

Honte à tous ceux qui gardent le silence et qui osent parler de lutte contre le terrorisme alors qu’ils laissent leur grand ami occupant israélien enfermer des enfants palestiniens dans des cages à l’extérieur, en plein hiver, et leur infligent des abus sexuels.

Un rapport terrifiant a été publié à ce sujet par des ONG palestiniennes et israéliennes, confirmant ces faits qui ne cessent de s’amplifier dans le plus grand silence de nos dirigeants.

Après un premier rapport indépendant de novembre 2015 de l’ONG Palestinian Prisoners Club, dans lequel a été révélé qu’au moins 600 enfants palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem dans la première moitié de 2015 et que près de 40% ont été victimes d’abus sexuels, un nouveau rapport relayé par le quotidien britannique  « The Independent » affirmait que le gouvernement israélien torture des enfants en les enfermant dans des cages en extérieur durant l’hiver.

La torture des enfants palestiniens, ce n'est pas qu'une question d'affichage (Documents et vidéos)

The Independent citait en janvier 2016 un rapport publié par le Comité public israélien contre la torture qui écrivait : « Des enfants accusés de délits mineurs sont installés dans des cages, en extérieur et en hiver, ils sont menacés d’actes de violences sexuelles sur leur personne, sans la moindre représentation ».

Des avocats israéliens qui ont rencontré des jeunes détenus palestiniens décrivent l’horreur : « Durant plusieurs dizaines de nuits, des enfants ont été transférés dans des cages de fer en extérieur, construites en-dehors de la légalité pénitentiaire à la prison de Ramla ».« Cette procédure a duré plusieurs mois, et a été vérifiée par d’autres fonctionnaires. »

Le rapport ajoute qu’il ne s’agit là que d’un exemple d’un large éventail de violations dont sont victimes les enfants palestiniens détenus, dont la majorité sont accusés de jets de pierres. Selon les chiffres cités dans ce rapport, 74% des enfants palestiniens subissent des violences physiques lors de l’arrestation, du transfert ou de l’interrogatoire, le rapport soulignant en outre qu’Israël était le seul gouvernement au monde à poursuivre systématiquement les enfants devant des tribunaux militaires.

Le parlement israélien a même approuvé des lois qui permettent :

  • de faire condamner à jusqu’à 20 années de prison les Palestiniens qui lancent des pierres, et qui sont généralement des mineurs
  • l’emprisonnement des enfants palestiniens dès l’âge de 12 ans s’ils étaient reconnus coupables d’infractions violentes avec une « motivation nationaliste ».

Les tribunaux militaires israéliens s’appuient régulièrement sur les aveux des enfants extorqués par la torture et refusent leur libération sous caution, fustige l’Unicef qui souligne : « La loi israélienne autorise à juger un enfant devant une cour militaire à partir de 12 ans, un fait unique au monde ».

L’agence onusienne dénonce aussi les mauvais traitements réservés par l’armée israélienne aux enfants palestiniens qu’elle arrête. Dans un rapport de 2013, elle évoquait des interrogatoires marqués par des « intimidations, des menaces physiques ou sexuelles contre eux ou des membres de leur famille ».

Et l’AFP (Agence France Presse) a rapporté qu’un nombre croissant d’enfants palestiniens, arrêtés par Israël dès l’âge de 12 ans, sont détenus en cellules d’isolement.

Mais l’armée d’occupation n’attend pas que les enfants palestiniens aient 12 ans pour les traumatiser. Regardez l’arrestation d’une enfant de 6 ans (Vidéo de témoins oculaires d’ISM) :

  • Quelques saines réactions sur les réseaux sociaux concernant les affiches sur la torture de enfants palestiniens. Comme quoi le bourrage de crâne ne fonctionne pas auprès de la jeunesse :

CAPJPO-EuroPalestiine