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Des Israéliens attaquent le régime d’apartheid devant la Cour Pénale Internationale

La Commission israélienne contre la torture (PCATI) porte plainte contre le régime d’apartheid devant la Cour Pénale Internationale (CPI), après avoir conclu qu’Israël « n’est pas intéressé ni capable de mettre un terme à la pratique de la torture contre les Palestiniens ».

Des Israéliens attaquent le régime d’apartheid devant la Cour Pénale Internationale

L’annonce de la décision des militants israéliens a été faire vendredi, rapporte la correspondante à Jérusalem du site Middle East Eye. Le PCATI demande que les Israéliens responsables d’actes de torture soient mis en cause dans le cadre de l’enquête déjà lancée par la CPI, dont le siège est à La Haye (Pays-Bas) relative aux crimes de guerre perpétrés par Israël dans les territoires palestiniens occupés.

Créé il y a trente ans, le PCATI indique qu’il est malheureusement obligé de constater qu’Israël n’a aucune envie de mettre fin à la torture, ni d’enquêter honnêtement sur les plaintes des victimes, encore moins de lancer des poursuites contre les auteurs de ces pratiques barbares.

Depuis sa création, le PCATI a enregistré pas moins de 1.300 plaintes de Palestiniens victimes de tortures aux mains de l’appareil de répression israélien, et les a transmises aux autorités judiciaires de cette grande « démocratie », sans le moindre succès, y compris pour des affaires où le crime de torture était avéré de manière flagrante, commente Tal Steiner, la directrice de l’ONG israélienne.

Le dossier envoyé à la CPI comporte les plaintes de 17 victimes palestiniennes qui toutes ont subi des actes de torture physique « très sévères ».

Pas plus tard que jeudi, Mohammad Rajai Jaber, un adolescent palestinien de 15 ans, du quartier de Silwan à Jerusalem a été soudainement attaqué par des flics en civils, alors qu’il revenait de l’école. Il a été détenu puis relâché avec convocation pour un nouvel interrogatoire, mais en attendant il est hospitalisé pour des fractures et des hématomes.

S’il porte plaine, son dossier n’ira nulle part !

N’étant pas signataire du « Statut de Rome » qui fonde la CPI, l’État d’Israël a longtemps eu la prétention de considérer que le tribunal international ne le concernait pas ! Néanmoins, en mars 2021, la procureure de la CPI de l’époque, Mme Fatou Bensouda, avait formellement ouvert une enquête sur les crimes de guerre allégués commis par le régime d’apartheid.

D’autres plaintes se sont depuis lors greffées sur ce même dossier, notamment celle de la Fédération Internationale des Journalistes, après l’assassinat par l’armée israélienne de la journaliste palestino-américaine d’al-Jazeera Shireen Abou Akleh.

La plainte du PCATI est déposée en coordination avec la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), qui regroupe 192 associations de défense des droits de l’homme de par le monde.

CAPJPO-EuroPalestine