Deux jeunes Palestiniens de 22 et 17 ans assassinés ce jeudi, envoi de 300 soldats dans le camp de réfugiés de Shuafat à Jérusalem pour détruire l’appartement d’un Palestinien qu’ils avaient exécuté il y a trois mois, raids et démolitions de maisons en série, pogroms de colons encouragés, provocations dans la mosquée Al-Aqsa… Que cherche le nouveau gouvernement fasciste israélien ?
A embarrasser ses parrains, qui ont multiplié les recommandations de ne pas en rajouter, mais qui ne prennent aucune sanction ? A déclencher des ripostes encore plus massives de la part des Palestiniens afin de les massacrer plus massivement ?
Toujours est-il que la situation est particulièrement grave pour les Palestiniens attaqués sur tous les fronts, y compris à l’intérieur des prisons.
Tandis qu’Aref Lahlouh, un Palestinien de 22 ans, était exécuté ce jeudi matin par des soldats israéliens devant sa mère et son frère épileptique dans le nord de la Cisjordanie, près de Qalqilya, 300 autres soldats étaient envoyés dans le camp de réfugiés de Shuafat pour raser la maison d’Udai Tamimi, assassiné par Israël cet automne.
Et là, Salah Ali, 17 ans, est assassiné, alors qu’il jetait sans doute des pierres sur l’occupant comme beaucoup d’autres jeunes outrés par cette invasion et cette action strictement provocatrice.
Trois cents soldats qui envahissent le camp, l’asperge copieusement de gaz lacrymogène, et procèdent à de nombreusesarrestations :
Et toujours dans le camp de Shuafat, l’armée d’occupation a reçu l’ordre d’attaquer les ambulanciers venus porter secours aux blessés.
Les organisations palestiniennes du camp ont annoncé une grève de trois jours en deuil de l’adolescent.
Les escadrons de la mort israéliens ont tué 20 Palestiniens de Cisjordanie, dont 5 enfants, au cours des premières semaines de 2023.
CAPJPO-EuroPalestine
