– 12 septembre 1986 : Marche à Midyâ en solidarité avec les paysans du village dont des milliers d’oliviers ont été arrachés – 13 septembre 1986 : Jets de pierres sur un autobus de colons à Tulkarem – 14 septembre 1986 : Une centaine d’étudiants manifestent à Ramallah contre le manque de salles de classe […]
« C’est comme ça que l’armée israélienne combat le Hamas à Hébron : en fermant des boulangeries et des boutiques de vêtements, en confisquant des bibliothèques et en vidant des stocks de nourriture et de vêtements, le tout propriété de l’Association Caritative Islamique de la ville. Des centaines d’élèves des orphelinats de l’Association sont contraints de se contenter de lentilles pour le repas de midi. » : un article de Gideon Levy sur l’acharnement de l’armée israélienne contre les… fours à pains d’Hébron.
6 juin 1987 : il est près de 22 H. les habitants du camp de réfugiés de Deheishe s’endorment. C’est le 20ème anniversaire de la Guerre des Six Jours et de l’occupation de la Cisjordanie. Les colons de Kyriat Arba, colonie édifiée au-dessus d’Hébron depuis 1967, qui ont pris l’habitude de venir agresser les Palestiniens de Deheishe, ont décidé de fêter l’événement.
Le soulèvement qui commence en décembre 1987, avec la prise de contrôle par la résistance de divers quartiers et camps, l’attaque de postes de police et de bâtiments militaires, va donner lieu à une répression d’une telle férocité, que le monde entier va pour la première fois douter de la « moralité » de l’armée israélienne.
Le photographe François Legeait tire la sonnette d’alame : Il se passe beaucoup de choses en ce moment en Palestine, même si les médias ne nous les rapportent pas.
La première Intifada, si elle fut rarement armée côté palestinien ce qui lui valut l’appellation de « révolte des pierres », fut cependant réprimée de manière particulièrement sanglante, causant la mort de plus d’un millier de Palestiniens.
De nombreuses actions sont signalées dans le monde et notamment dans différentes villes de France ce samedi 29 mars, à l’occasion de la Journée de la terre, en souvenir du 30 mars 1976, date à laquelle l’armée israélienne tira sur des manifestants palestiniens qui protestaient contre la politique d’expropriation de leurs terres. Six Palestiniens furent tués, de nombreux autres blessés.
Bruno Guigue, lorsqu’il a écrit qu’on interrompait momentanément la torture, le samedi dans les prisons israéliennes, pour cause de respect du sabbat, était en dessous de la réalité.
Depuis mardi à 14 H, le MRAP essaie en vain de faire passer sur les fils de l’AFP (Agence france presse) un communiqué de soutien à Bruno Guigue, qui « demande sa réintégration immédiate sans ses fonctions de sous-préfet ». L’AFP qui avait été bien preste à reprendre les propos stigmatisants de Mme Alliot-Marie, semble beaucoup moins pressée de faire état des nombreuses manifestations de soutien en faveur de Bruno Guigue, s’étonne Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP. Ci-dessous le communiqué du MRAP.
Les médias ont souvent présenté comme un concept de l’extrême-droite sioniste l’idée de « transfert », c’est-à-dire d’expulsion des Palestiniens. En réalité cette « solution à la pérennité d’un Etat juif » n’a cessé d’être présente dans l’histoire d’Israël, y compris au sein de la « gauche », et elle va resurgir en force pendant la première Intifada.
