Le chantage : Un procédé qui est malheureusement devenu tellement monnaie courante de la part du lobby pro-israélien qu’il passe souvent inaperçu. Chantage moral, chantage financier, pressions en tous genres… En voici un nouvel exemple en Grande-Bretagne, relaté par Gilad Atzmon, qui n’a pas sa langue dans sa poche.
A Figeac et au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris plusieurs jours de culture palestinienne de grande qualité et de solidarité à ne pas manquer !
Une commission parlementaire britannique vient de mettre en cause –certes dans des termes feutrés, mais tout de même parfaitement clairs– la politique internationale de boycott du gouvernement Hamas. Une preuve supplémentaire du fait que le matraquage sur le sujet n’empêche pas, y compris des élus, de prendre conscience de la dangereuse irresponsabilité de nos gouvernants.
Voici textuellement les réponses du ministre français des affaires étrangères aux journalistes lors du dernier point presse au Quai d’Orsay, lundi 29 janvier. On appréciera son empathie pour « les autorités israéliennes » et ses condoléances aux victimes israéliennes de l’attentat à Eilat, alors qu’aucun membre de notre gouvernement n’a fait état de la moindre sympathie pour la famille de Baramin, la fillette palestinienne de 9 ans, volontairement tuée par un soldat israélien tandis qu’elle sortait de son école la semaine dernière. On n’a d’ailleurs pas souvenir de condoléances pour d’autres victimes palestiniennes quotidiennes de l’armée d’occupation. On appréciera également les pincettes et le conditionnel dès qu’il s’agit de se prononcer sur les ballons israéliens toxiques lancés au sud Liban, tout comme l' »impossibilité de se prononcer » quant à l’armement du Fatah par les Américains et les Israéliens et leur manière d’envenimer la situation dans les territoires palestiniens.
Le gouvernement américain ferait les « gros yeux » parce qu’Israël aurait utilisé massivement au Liban les bombes à fragmentation livrées par USA, rapportent Le Monde et AP.
Une enquête, sans doute aussi honnête que celle annoncée par les dirigeants israéliens, serait même en cours sur le sujet. La seule bonne nouvelle dans cette tartufferie est que ces rodomontades sont peut-être la conséquence de réactions honnêtement indignées au sein de l’opinion publique américaine.
Quelle est réellement la situation en Palestine aujourd’hui ? Comment la résistance à l’étranglement peut-elle se poursuivre ? L’occupant parvient-il à créer le chaos par le biais des affrontements entre Fatah et Hamas ? Comment pouvons-nous apporter un soutien efficace aux Palestiniens sous occupation alors que nos dirigeants soutiennent l’occupant et que les politiciens qui se disent dans l’opposition n’ont pas le courage de prendre des positions claires sur cette question vitale ? Autant de questions auxquelles Youssef Haji et Abdelfattah Abu Srour, de passage en France, ainsi que le Pr. Christophe Oberlin, récemment rentré de Gaza, répondront ce mardi 30 janvier à partir de 19 H 30 à la Librairie Résistances.
Merci à Michel Ghys pour la traduction in extenso de ce rapport aussi précis que glaçant concernant l’ensemble des mesures mises en place progressivement par le gouvernement israélien pour empêcher les Palestiniens de circuler… et de respirer.
Nous vous invitons à soutenir Kadidja, habitante de Saint- Denis (93) et militante de l’association de chômeurs et précaires Apeis, qui risque jusqu’à 5 ans de prison et 18000 euros d’amende, pour avoir « entravé la circulation d’un aéronef, en s’opposant à une expulsion ».
L’assassinat par un « garde-frontière » israélien de la petite palestinienne Abir Aramin, 9 ans, à la sortie de son école, dans le village d’Anata (école que le Mur coupe en deux, d’un côté l’école, de l’autre côté la cour de récréation) n’a guère fait couler d’encre. Il n’a pas empêché au même moment la tenue d’un gala en l’honneur de ces « garde-frontières » à Paris (Bataclan) avec la bénédiction et la protection du gouvernement français qui a envoyé plusieurs centaines de CRS pour permettre l’apologie de crimes de guerre. Le sort de la petite Abir, et la douleur de sa famille, ne comptent pas, comme le souligne Nurit Peled*, israélienne connue pour ses dénonciations régulières de la politique criminelle de l’Etat israélien.
Ci-dessous un texte de notre ami Jean Baumgarten qui dénonce l’ingérence et l’hypocrisie des gouvernements européens concernant les choix politiques de la population libanaise.
