Iran : intox et réalités
A propos de la libération des marins britanniques, des menaces brandies contre l’Iran, un article de Abbas Edalat, qui analyse l’attitude du gouvernement iranien.

A propos de la libération des marins britanniques, des menaces brandies contre l’Iran, un article de Abbas Edalat, qui analyse l’attitude du gouvernement iranien.
La librairie Résistances a le plaisir de vous inviter, ce jeudi 12 avril à partir de 19 H, à la présentation de la Bande Dessinée « Moussa et David, deux enfants d’un même pays », par Maurice Rajsfus et Jacques Demiguel.
Nous saluons la dernière chronique « En direct de Naplouse » de Youssef Haji, qui s’apprête à quitter ses fonctions de coordinateur de Darna, la maison des associations qu’il a fondée il y a deux ans. Au terme de son mandat, c’est notre amie Nadia qui prend le relais. Elle est déjà sur place depuis plusieurs mois, et nous lui faisons entièrement confiance pour reprendre le flambeau avec le dynamisme, l’efficacité et la rigueur que nous lui connaissons. Youssef compte bien revenir régulièrement en Palestine et à Naplouse où se trouve désormais sa deuxième famille. Sa modestie l’empêche d’indiquer, dans cette dernière chronique, à quel point il a été adopté par les Naboulsis. Mais tous ceux d’entre nous qui ont eu la possibilité d’aller sur place on pu en juger.
Le site Guysen Israël News rapporte sans sourciller le dernier sondage réalisé par Geocartographia pour le « Centre de lutte contre le racisme », indiquant que » 50% de la population juive israélienne soutient l’émigration de la population arabe ». Comprenons-nous bien : cela ne choque apparemment personne que, dans un pays, on demande officiellement à une partie de la population si elle voudrait qu’une autre partie en soit expulsée ! C’est sans doute ce que l’on appelle la « démocratie israélienne » ?
« Je déclare par la présente qu’il est contraire à ma conscience de soutenir, sous quelque forme que ce soit, l’usage des systèmes d’armes de type Tornado en Afghanistan. Les opérations militaires menées par les Etats-Unis en Aghanistan sont contraires au droit international. » Lieutenant Colonel Jurgen Rose. Une déclaration rapportée sur le site ContreInfo.info, qui s’étonne à juste titre du consensus français sur l’engagement de la France en Afghanistan.
Lors de la révolte des banlieues en novembre 2005, le député-maire « communiste » de Vénissieux (Rhône), André Gérin, s’était déjà distingué en saluant chaleureusement, à la télévision, la répression conduite par son ami « Nicolas » (alias Nicolas Sarkozy), et en applaudissant des deux mains aux propos racistes d’un Finkielkraut. Cette fois, c’est avec le député-maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis) Eric Raoult qu’il s’est acoquiné.
A l’heure où le concept de « fermeté » est très couru dans le langage des politiciens, Jean-Claude Lefort, député du Val de Marne, demande à Douste-Blazy qu’il s’applique à l’Etat d’Israël, et que des sanctions soient prises à l’encontre de cet Etat qui bafoue ouvertement le droit international tout en bénéficiant de toutes les sollicitudes de la part de nos dirigeants.
Tandis que le gouvernement iranien a relâché les 15 marins britanniques –et récupéré des diplomates iraniens « retenus » en Irak, ce que Blair et Bush se sont gardé d’annoncer–, l’escalade militaire se poursuit dans les eaux du Golfe Persique, où se pressent deux porte-avions américains et un porte-avions français, à proximité. De même, en Irak, on est loin du retrait américain malgré les rodomontades des congressistes démocrates. La « grande guerre moyen-orientale » est une menace plus que jamais présente.
Le quotidien Libération, dénonce tout comme le quotidien allemand Der Spiegel le refus israélien de toutes les propositions de paix, et les dernières manoeuvres de Ehoud Olmert pour tenter de donner le change.
C’est une fois de plus toute honte bue que Douste-Blazy, au nom du gouvernement français, vient d’indiquer au nouveau « ministre des affaires étrangères » palestinien Ziad Abou Amr, qu’il était favorable à « une reprise progressive de l’aide au ministère des finances des territoires palestiniens, sous réserve que le gouvernement d’union nationale soit au rendez-vous des engagements pris et qu’il fasse des gestes supplémentaires, en particulier, pour la libération du caporal Shalit ».