Quelque 800 prisonniers politiques palestiniens enfermés dans des prisons israéliennes ont décrété mardi se mettre en grève de la faim pour soutenir Samir Issawi et les 4 autres grévistes de la faim. La mère de Samir et celle de Ayman Shawrawna ont également entamé une grève de la faim. La température monte dans toute la Palestine, tandis que le reste du monde commence à sortir de sa torpeur.
La mère de Samer Issawi a dû être hospitalisée après avoir entamé une grève de la faim pour alerter le monde sur le sort de son fils, en grève de la faim depuis 209 jours.
Ci-dessous la lettre de Samer Issawi, en grève de la faim depuis 209, jours et en train de mourir dans une prison israélienne, sans que l’occupant ne puisse donner le motif de sa réincarcération.
L’Union européenne a demandé samedi à Israël « d’améliorer les conditions de détention des Palestiniens dans ses prisons. » Vous avez bien lu : non pas de libérer immédiatement les prisonniers politiques, ni de respecter le droit international qui interdit de les transférer en Israël, ni d’arrêter la pratique de la torture ou l’enlèvement des enfants palestiniens. Heureusement que la mobilisation en Palestine n’a pas attendu Mme Ashton !
A Gaza comme en Cisjordanie, des manifestations se sont déroulées ce lundi dans plusieurs villes de Palestine pour demander la libération des prisonniers politiques palestiniens et notamment celle des courageux grévistes de la faim, qui sont entre la vie et la mort, pour exiger que justice soit faite et que leur dignité soit respectée.
L’Autorité Palestinienne ferait bien de faire preuve d’un peu plus d’autorité concernant la libération de la Palestine et un peu moins de répression concernant les Palestiniens qui la critiquent !
Les milliers de Palestiniens, hommes, femmes enfants, qui sont arrêtés, torturés, emprisonnés par Israël, sans motif autre que la volonté de l’occupant de briser tout un peuple et de le pousser à partir, montrent le vrai visage de l’occupation, et la grande dignité du peuple palestinien dans sa résistance.
Ce jeune militant de l’association « Stop the Wall » a été enlevé à son domicile la nuit dernière par l’armée israélienne dans son village de Safa, près de Ramallah.
La Société des Prisonniers Palestiniens (SPP) vient d’annoncer le décès de Ashraf Abu Thra, qui a été détenu pendant 6 ans sans soins appropriés à la clinique de la prison israélienne de Al-Ramle, et transporté lors de sa libération à l’hôpital de jérusalem le 15 novembre dernier, à l’hôpital de jérusalem, où il est resté 50 jours dans le coma avant de mourir.
La cour d’appel israélienne a rejeté jeudi l’appel de Samer Issawi en détention illégale en Israel et en grève de la faim depuis 176 jours. C’est l’arbitraire le plus total dans un Etat qui se proclame démocratique mais kidnappe des Palestiniens et les maintient sans la moindre raison valable en détention « administrative » renouvelable à volonté, selon le bon vouloir de la clique d’extrême-droite au pouvoir.
