Les forces d’occupation israéliennes ont prolongé la détention de la journaliste palestinienne Lama Ghousha jusqu’à mardi prochain. Lama, 32 ans, mère de deux enfants, a été arrêtée dimanche par les forces d’occupation sous les yeux de ses enfants à son domicile du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem occupée.

Diplômée à l’université de Birzeit, son téléphone portable et son ordinateur ont été saisis par des soldats israéliens. Sa détention est liée à son travail de journaliste et à sa défense des maisons de Sheikh Jarrah contre la prise de contrôle illégale par des colons juifs, indiquent les groupes de défense des prisonniers palestiniens.
- Une étudiante en journalisme a été condamnée mercredi à quatre mois et demi de prison par un tribunal militaire israélien alors qu’elle souffre d’hydrocéphalie, qui nécessite un drainage régulier du liquide de sa tête. Dina Jaradat, 23 ans, a également été condamnée à une amende de 6 000 shekels israéliens (1 760 euros). »

Elle a été arrêtée à son domicile de Jénine le 7 août pour ses publications sur les réseaux sociaux. Elle devait avoir une audience le 5 septembre, qui a été reportée en raison de la détérioration de sa santé.
« Au lieu de recevoir des soins pour son état, elle a été envoyée à la prison de Damon avant d’être emmenée à l’hôpital Rambam de Haïfa, pour être renvoyée à la prison. Sa peine de prison semble faire partie d’une répression israélienne en cours contre les journalistes palestiniens », commente le club des prisonniers palestiniens.
- Ahmed Mousa, détenu administratif palestinien dans les prisons israéliennes, a suspendu sa grève de la faim, qui s’est poursuivie pendant 33 jours, après avoir conclu un accord avec les autorités d’occupation israéliennes sur une libération le 6 décembre 2022, indique la Fondation Muhja al-Quds . Âgé de 44 ans, il est emprisonné sans inculpation ni procès et souffre de problèmes cardiaques graves.

- Des rapports médicaux indiquent que l’état de santé du prisonnier palestinien atteint d’un cancer et gravement malade, Nasser Abu Hmeid, a atteint un stade très critique et risque de mourir d’un jour à l’autre.

CAPJPO-EuroPalestine