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NOUVELLE PROVOCATION D’ARNO KLARSFELD

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21 janvier – (annule et remplace une précédente version, restée quelques heures sur le site, mais qui contenait une inexactitude) – L’avocat ultra-sharonien Arno Klarsfeld a trouvé une occasion de faire parler de lui, samedi soir à la télévision, en jetant un verre d’eau à la figure du journaliste Robert Ménard, fondateur de Reporters Sans Frontières, lors de l’émission « Tout le Monde en parle », sur France 2.


Robert Ménard était invité sur le plateau de Thierry Ardisson, pour présenter son nouveau livre, « La Censure des bien pensants », critiquant les tendances à criminaliser l’expression d’opinions qui ne vous plaisent pas.

Il commença alors à développer son point de vue, estimant par exemple qu’une loi comme la « loi Gayssot », qui réprime l’expression des révisionnistes et autres négationnistes n’était pas une bonne loi. « En substance, j’ai dit que bien évidemment, les révisionnistes devaient être combattus, mais qu’une loi comme la loi Gayssot revenait finalement à leur faire de la publicité, et qu’elle était par conséquent contre-productive, à mon avis », commente Robert Ménard, interrogé par notre rédaction.

Mais cela n’a pas plu à Arno Klarsfeld, également présent sur le plateau, qui n’a rien trouvé de mieux que de se lever de son fauteuil, et de jeter son verre d’eau à la figure de Robert Ménard.

« J’ai alors fait constater au public, et aux téléspectateurs, le haut niveau de tolérance de cette personne. J’ai encore eu l’occasion de dire, aussi, combien nous étions outrés des injures subies lorsque nous critiquons, par exemple, la corruption au sein de l’Autorité Palestinienne, ou bien la politique criminelle d’Ariel Sharon, et que l’on se fait traiter aussitôt d’antisémite », ajoute Robert Ménard.

De fait, Arno Klarsfeld s’est également illustré par d’autres outrances ces dernières semaines, sur le conflit israélo-palestinien et ses prolongements.

Et sans doute était-il jaloux de ne pas avoir beaucoup eu les faveurs de la presse, à l’occasion de la grande campagne de désinformation lancée contre la motion du conseil de l’Université Paris 6. Il était pourtant bien présent au rassemblement anti-motion Paris 6 (intitulé « anti-boycott ») du 6 janvier place Jussieu à Paris, encadré et protégé par les nervis fascistes de la Ligue de Défense Juive. Malheureusement pour lui, télés et gazettes lui préférèrent, dans ce registre, BHL, Finkielkraut, quelques ténors se disant « de gauche » ou encore le Prix Nobel de physique Claude Cohen-Tannoudji, tous un peu plus retors et policés que lui dans leur expression.

Alors, cela le démangeait probablement d’avoir lui aussi les feux de la rampe.

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