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PREMIERE MISSION D’ATTAC FRANCE EN PALESTINE

3 février (1ère mission d’Attac France en Palestine
du 22/12/02 au 02/01/03, compte-rendu au CA d’Attac 33 par Véronique Vilmont)


Cette première mission Attac France en Israël et Palestine avait pour objectifs :
– d’exprimer concrètement notre soutien au peuple palestinien,
– de créer, développer ou renforcer les liens avec les représentants du mouvement social palestinien dans les territoires occupés (TO), et du mouvement social israélien.
1. Exprimer concrètement notre soutien au peuple palestinien Nous sommes allés à Hébron (dans le sud de la Cisjordanie)et à Jajush (dans le nord ouest). Cette ville et ce village constituent une illustration particulièrement significative de l’apartheid mis en place par l’Etat d’Israël..
L’apartheid à Hébron, c’est l’interdiction faite aux 10 000 habitants de la vieille ville de sortir de chez eux, et par conséquent les priver de soins, de ravitaillement, de travail, d’école, d’université[1], de possibilité de prier dans un lieu de culte, de vie sociale. De plus, la destruction planifiée des maisons de l’époque mamelouk vise à effacer toute trace du passé historique, toute mémoire.
La ville est coupée en deux zones H1 et H2[2]. En H2, seuls 450 colons extrémistes religieux protégés et soutenus par 1500 militaires peuvent y circuler et agir librement, et en toute impunité.
Les autres Hébronites de la zone H1 sont moins exposés mais vivent néanmoins dans la menace, l’humiliation, le harcèlement, les violences physiques, les meurtres etc., par l’armée et les colons.
J’ai été frappée par l’extrême tension que génère cette double violence dans Hébron, par la colonisation incessante du reste de la ville, la ghettoïsation des Hébronites, et leur situation de survie. J’ai gardé à l’esprit ce monticule de boue que l’on doit obligatoirement franchir pour atteindre la route qui mène à la ville.
L’apartheid à Jajush, c’est le Mur[3] qui se construit en coupant le village de ses terres cultivées, seules sources de revenus pour les habitants. Les puits d’eau sont détruits ou confisqués par l’occupant. Les cultivateurs sont interdits de se rendre dans leurs champs. L’armée, la police, les forces spéciales de sécurité, la milice privée constituent déjà un premier mur.
Le tracé du mur permet l’accaparement de 10% de la Cisjordanie, le regroupement de colonies, le vol de terres les plus fertiles et des puits d’eau. Et selon Shalom Arshav (La Paix Maintenant) derrière cette frontière en béton, Sharon est en train d’établir un État des colons juifs en Cisjordanie…
A Jajush nous avons participé avec d’autres internationaux à une manifestation à laquelle l’armée a répondu violemment (tirs, gaz puissant). Il y a eu des blessés et des arrestations. Tous les internationaux présents, ont organisé des rondes de nuit afin de prévenir les descentes opérées par l’armée et les exactions qui peuvent s’ensuivre. Ceci n’est pas un détail. Il traduit une dégradation de la situation, y compris pour les internationaux.
Les Palestiniens n’ont que cette seule force de protection, et ils la réclament. Mais, si importante soit-elle, elle a ses limites.
Aussi est-il urgent qu’ Attac France, avec d’autres organisations, demande au gouvernement français :
– d’œuvrer pour l’envoi d’une force internationale de protection du peuple palestinien ;
– d’appliquer les clauses suspensives des accords d’association entre l’Union européenne et Israël, pour violation des droits de l’homme et des dispositions commerciales
– d’exiger du gouvernement israélien, conformément aux accords internationaux, que tout citoyen puisse se rendre librement en Palestine et que cessent les refoulements à l’aéroport
– d’exiger du gouvernement israélien de ne pas expulser et déporter[4] tout international qui mène une action pacifiste et légitime parce que conforme au droit humanitaire.
2. Créer, développer ou renforcer les liens avec les représentants du mouvement social palestiniens (des TO), et ceux du mouvement social israélien. Nous avons participé au Forum Social de Ramallah, et, dans la continuité, à une rencontre à Nazareth du mouvement social arabe israélien, du mouvement social juif israélien à Tel-Aviv et des anticolonialistes israéliens à Jérusalem.
2.1. Le forum Social de Palestine à Ramallah Le Forum s’est tenu sur quatre jours( du 27 au 30 décembre 2002). Notre mission, compte-tenu de son premier objectif n’a participé qu’à la journée du 28 sur le thème du Mouvement anti-globalisation et son impact sur la cause palestinienne.
Le mérite premier de ce forum, c’est d’avoir eu lieu[5]. On peut souligner sa bonne organisation par le PNGO*, le WSF et l’ANND[6], nous avons été bien accueillis, il y avait des stands d’organisations diverses[7], la traduction arabe/anglais était simultanée. Les participants militants et citoyens venaient de nombreux pays : Italie, Espagne, France, Suisse, Belgique, Hollande, Grèce, Irlande, GB, Argentine, brésil, Québec, USA, Japon…Et ce, en dépit de la quasi-absence d’information- du moins en France- sur ce forum…qui ne saurait être justifiée par sa programmation urgente (fin octobre), compte-tenu du spectre de la guerre contre l’Iraq
. Outre des intervenants palestiniens comme Mustapha Barghouti, sont intervenus, entre autres, Zelitro Luz da Silva (MST), Luisa Morgantini (députée européenne, Pace), Anne Alexander (Globalize Resistance), Luisa Sirvent (Fédération des Organisations Espagnoles Pour la Promotion et la Défense des droits humains), Jean-Luc Cipière pour Attac France, un représentant du CCIPPP…Michel Warshawski(AIC)[8] était également présent.
Des ateliers Europe, Afrique, Asie, Amérique ont eu lieu l’après-midi, avec de nombreux débats. Une grande manifestation dans Ramallah a clôturé cette journée, le Forum se poursuivant les autres jours à Jérusalem, dans divers lieux de Cisjordanie et dans la Bande de Gaza
Plusieurs objectifs ont été retenus :
– Renforcer la solidarité internationale : Les Palestiniens ont besoin des internationaux dont la présence limite la répression israélienne, dont les témoignages sensibilisent de plus en plus l’opinion publique et mobilisent toujours davantage de citoyens
– Faire pression sur la Communauté politique internationale jusqu’à l’obtention d’une force de protection et la suspension des Accords d’Association euroméditerranéens
– Alerter l’opinion publique internationale des graves violations du droit humanitaire par Israël : l’épuration ethnique par les massacres (2200 morts en deux ans), la destruction d’une société, la politique du transfert de population
– Faire comprendre à nos concitoyens que tout peuple a le droit à l’autodétermination et à un Etat indépendant et souverain. Il ne peut y avoir de paix sans justice
– Mutualiser nos connaissances, nos expériences, nos pratiques militantes, nos savoir-faire
– Unir nos luttes et porter cela dans les forums sociaux
2.2. Rencontre avec des représentants du mouvement social arabe israélien à Nazareth
Cette rencontre était organisée par ITTIJAH (plate-forme des ONG arabes israéliennes)[9].
Une très forte délégation italienne dont beaucoup de syndicalistes et autres internationaux étaient présents. C’est la première fois qu’une telle rencontre était organisée.
Les militants israéliens ont décrit la situation discriminatoire des citoyens arabes en Israël.
Depuis la Seconde Intifada, et l’assassinat des treize nazaréens arabes[10], une cassure s’est produite : ils ont réalisé que cinquante ans après, ils ne sont pas des citoyens israéliens.
Les Arabes israéliens subissent une discrimination légale. Israël est une démocratie selon les lois israéliennes c’est-à-dire une démocratie ethnique. Ils ont la citoyenneté israélienne mais pas la nationalité (ils sont « résidents d’Israël »). Une loi récemment intervenue permet de leur retirer leur nationalité, au motif qu’ils peuvent représenter une  » menace  » pour l’Etat  » juif et sioniste  » et l’extrême droite souhaiterait l’étendre aux juifs gauchistes…
Vingt lois discriminatoires affectent leur quotidien.. Leur exclusion du service militaire a pour conséquence de limiter la possibilité d’accéder à des prêts fonciers, aux emplois publics et à une aide financière pour les études universitaires (alors que les juifs religieux israéliens, exemptés du service militaire, en bénéficient). La Loi du retour apporte citoyenneté et bénéfice à tout juif qui immigre en Israël ; mais les réfugiés palestiniens chassés en 48 n’ont pas ce droit en dépit des lois internationales.
Quant aux médias, leur système est très sophistiqué. Il n’y a aucune loi en Israël pour défendre la liberté d’opinion, la presse. La plupart des lois et décrets appartiennent à la législation mandataire qui donne à l’armée et au Ministère de l’Intérieur un grand contrôle sur les médias. La loi pour la Radio-diffusion doit servir le projet sioniste ce qui exclut la pluralité d’opinion. Il faut renforcer les liens avec les juifs de la diaspora, développer la créativité juive et respecter l’accord entre les médias et le gouvernement (Comité des Rédacteurs en chef). L’autocensure est extrêmement puissante. Il n’y a pas de règles déontologiques. 80% des sources sont gouvernementales. Seulement 2% des informations traitent de la population arabe israélienne, et principalement en terme de délinquance, terrorisme…Ces médias qui contrôlent l’opinion, constituent la clef dans un processus démagogique de consensus. Il n’y a pas de vue pluraliste permettant un véritable débat démocratique.
Outre cette situation discriminatoire, les Arabes israéliens sont aussi victimes du processus de colonisation des terres arabes restantes au sein même d’Israël[11]. Nazareth, seule ville entièrement arabe en Israël, en est un triste exemple. Une colonie juive (Nazareth Illit) s’est greffée au sommet de la colline. L’Etat a confisqué l’intégralité des terres qui entourent Nazareth pour empêcher son expansion, développer d’autres colonies environnantes qui menacent les villages arabes proches, et relier ces colonies entre elles. Depuis octobre 2000, les attaques envers les Arabes n’ont cessé et sont fréquentes.
La politique néolibérale et la guerre coloniale a plongé Israël dans une crise économique profonde. Pendant que le mur se construit, on mendie à Jérusalem ou ailleurs. Mais de part la politique discriminatoire, les Arabes israéliens sont d’autant plus affectés par la pauvreté et la précarité : 40% d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté ( 17% pour les juifs israéliens ) et la mortalité infantile dans cette population est double. Le niveau d’études chez les jeunes arabes est pire que celui des communautés pauvres noires et hispanisantes américaines… !
Quant à un éventuel front commun Arabes et juifs israéliens face à la crise économique, c’est une question qui leur semble pertinente, mais dans un autre pays.  » L’effort de guerre  » est encore accepté par la majorité de la population. 250 000 Palestiniens ont quitté la Cisjordanie (des fleurs leur étaient distribuées par des Israéliens sur le pont frontalier à la Jordanie…). Plusieurs partis de droite ont comme programme l’expulsion des Palestiniens des territoires occupés mais aussi des Palestiniens de l’Intérieur. Déjà sur les grandes affiches électorales des partis politiques au gouvernement, on pouvait y lire :  » Transfert = sécurité + paix « ,  » 300 000 palestiniens sont déjà partis en Jordanie : transfert du reste ! « .
Ils craignent l’épuration ethnique s’il y a une guerre contre l’Iraq.
Quels sont leurs objectifs ?
– Développement des liens et création de réseaux entre arabes israéliens, Palestiniens des TO, et les Palestiniens réfugiés des autres pays. Les Arabes israéliens veulent être reconnus comme partie intégrante de la question palestinienne.
– Développer la solidarité entre les mouvements sociaux arabes. Il y a la volonté de travailler ensemble mais ils ont des difficultés à se rencontrer (ce ne peut être qu’à l’extérieur d’Israël). Il y a trois mois au Caire, a eu lieu une conférence avec des organisations sociétales. Pendant 54 ans, ils n’avaient pas rencontré d’organisations arabes.
– Coopération accrue entre organisations altermondialistes et organisations palestiniennes d’Israël et des territoires occupés: délocaliser leur situation, contribuer à la réflexion sur les relations entre les mouvements altermondialistes et les organisations arabes, ainsi que les relations entre pays du sud. Le cadre de forums sociaux permet ces rencontres
– Faire davantage pression sur la communauté politique internationale (UE, l’ONU). Des associations arabes israéliennes[12] travaillent pour la suspension des Accords d’association et un suivi des pratiques antidémocratiques en Israël auprès de l’Union Européenne
2.3. Rencontre avec des représentants du mouvement social juif israélien à Tel-Aviv
Après Nazareth, les délégations internationales se sont rendues directement à Tel-Aviv où nous avons rencontré deux membres de l’Histadrut[13] (l’un appartient à la direction du syndicat, l’autre au Parti communiste israélien) et des représentants d’ONG juives israéliennes.
Les organisations associatives se sont présentées. BIMKOM est une association d’architectes, de juristes, d’anthropologues…, qui travaillent sur l’aménagement du territoire et propose d’aider les Arabes israéliens pour que leurs constructions soient conformes à la loi israélienne.
MAHAPACH est une association d’étudiants qui interviennent pour aider les habitants des quartiers pauvres. Ils luttent contre la pauvreté et l’exclusion. La troisième organisation est une organisation écologique.
L’Histadrut est la grande centrale syndicale en Israël (General Federation of Workers in Eretz Israël) ; née il y a quarante ans, elle a eu un rôle majeur dans le processus de colonisation de la Palestine. Elle est fidèle à l’  » Etat juif et sioniste « .
Tous luttent dans le domaine social pour créer une alternative à la politique gouvernementale. Mais la population israélienne, nous ont-ils dit, soutient l’effort  » de guerre  » pour, plus tard, résoudre les autres problèmes. Il leur est donc difficile d’apporter une dimension politique à leur travail social actuel.
La jonction avec les organisations arabes israéliennes est inexistante, et n’est pas envisageable actuellement. L’impossibilité de ces échanges est due à la fragmentation par les mouvements sociaux juifs israéliens des problématiques sociétales en trois domaines : le social, l’humanitaire et la question palestinienne. Les représentants des organisations associatives et syndicales que nous avons vus ne prennent en compte que les questions sociales. Un syndicaliste déplorait que leurs partenaires palestiniens  » s’accrochent à leurs revendications nationales  » qui ne sauraient être résolues qu’après la résolution des problèmes sociaux en Israël…
Cette prise de position permet de comprendre leur isolement. Ce qui n’est pas le cas du mouvement anticolonialiste israélien mixte (arabes et juifs : Ta’Ayush, AIC) ou uniquement juif (Gush Shalom, Coordination des femmes en lutte) qui travaillent également avec des organisations arabes israéliennes (GALILEE Association, Arab Monitoring Committee, Adallah, Ata’ja) et palestiniennes des TO (PNGO, PARC, et associations diverses dans les TO).
De cette réunion est sortie la proposition de favoriser leur rencontre avec les autres mouvements sociaux israéliens et palestiniens notamment dans le cadre des forums sociaux
2.4. Rencontre avec les anticolonialistes israéliens à Jérusalem
Nous avons principalement rencontré des représentants de Ta’Ayush, Gush Shalom, l’AIC, l’ICAHD[14]. Ils travaillent en liaison avec les organisations et autorités palestiniennes locales. Ils contribuent fortement à jeter des passerelles entre leur société et la société palestinienne. Même si cela demeure marginal, l’impact est important en terme de perspectives d’avenir.
Ta’Ayush s’appuie sur l’humanitaire pour faire du politique. Cela a permis de rassembler des anticolonialistes, des humanistes, des déçus de la gauche…Compte-tenu de la gravité de la situation politique, ils mènent des actions en permanence : s’opposer au couvre-feu (Naplouse, Bethléem…), au Mur (Qalqilya…), au déni des droits élémentaires (apporter une logistique médicale lourde à Salfit, des citernes d’eau aux Bédouins du Néguev, aider les paysans à assurer leurs récoltes ou tout simplement cultiver etc.) D’autres mouvements anticolonialistes et pacifistes se sont joints à eux (ex : Shalom Marshav). Ils dérangent parce qu’ils combattent aux côtés des Palestiniens, amènent d’autres israéliens dans les TO -ce qu’interdit la loi-, gênent l’armée d’occupation qui réagit avec violence. Ils mobilisent cinq cents personnes, et pour des actions de plus en plus radicales.
Pour Jeff Halper qui dirige l’Israël Committee Against Houses Demolitions, c’est à travers ce travail de lutte contre les destructions qu’ils ont compris comment fonctionne l’occupation. L’Etat veut rendre l’occupation irréversible avec des infrastructures déjà construites et chasser les Palestiniens y compris de l’intérieur. Pour les Israéliens, la paix signifie la tranquillité :  » Je veux un mur, m’enfermer, les laisser à leur sort « . Le mur les débarrassera également des colons.
Aussi, pour ces anticolonialistes israéliens non seulement la communauté internationale doit soutenir la lutte des Palestiniens, mais elle doit aussi s’assurer que le futur Etat palestinien ne soit pas un Etat bantoustan.
Michel Warschawski nous a fait part de son pessimisme au sujet des élections (28 janvier2003) Pour lui, Amram Mitzna est le seul dirigeant travailliste qui a une politique de rupture par rapport à la politique de coalition et celle de Barak. Il y a un glissement supplémentaire à droite et l’extrême droite est en poupe. A partir du 28 septembre 2000, le plan opérationnel est  » Saignez  » (que le sang coule ! : cela a été cité dans la presse). Les intellectuels ont aussi leur part de responsabilité dans cette situation politique. Ils n’ont pas la volonté de remettre les choses en question et vouloir les changer. Ses amis sont terrorisés par l’effet miroir de ce qu’une guerre contre l’Iraq provoquerait dans les milieux extrémistes : l’enracinement de l’idée d’une guerre de civilisations. Le mur traduit la mentalité de ghetto des Israéliens.  » Une société qui réalise sa sécurité sur un mur, c’est une société malade « .
Pour les anticolonialistes le combat premier est de lutter contre leur société coloniale : comment peut-on s’intéresser aux OGM, à la dette des pays pauvres, à l’environnement durable et ignorer la question palestinienne[15]?
Ils sont pessimistes sur l’évolution des mentalités en Israël et s’accordent sur l’importance de la pression internationale. Les avancées en Israël ont été le résultat de pressions extérieures(ex : le Liban). Aussi, comme à Ramallah et à Nazareth, demandent-ils l’envoi d’une force de protection internationale et la suspension des Accords d’Association par l’EU dans tous les domaines.
Je précise que toutes les organisations rencontrées à Ramallah, Nazareth, et Jérusalem sont pour le boycott des produits israéliens, même si les militants en tant que citoyens juifs israéliens ne peuvent l’exprimer ouvertement.
Le dernier jour de notre mission, le 2 janvier 2003, nous sommes allés nombreux à la Moqata exprimer notre soutien à Yasser Arafat qui représente toujours aux yeux du peuple palestinien le symbole de la résistance.
*****
Le mouvement altermondialiste intègre la question palestinienne à son combat comme cela a été exprimé fortement à Florence.
Attac France l’a également exprimé lors des Assises nationales de la Rochelle. Mais son implication doit s’accentuer davantage et de façon plus concrète.
Véronique Vilmont, Attac 33

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[1] Depuis notre retour, fermeture des deux universités
[2] vieille ville où les habitants palestiniens sont terrorisés par les, colons fanatiques. Les Palestiniens de la zone
H1 sont interdits d’accès en H2. Sur les hauteurs d’Hébron, une autre colonie est installée et sera bientôt reliée par une route à la colonie de la zone H2 au cœur de la cité.
[3] The Apartheid Wall Campaign : www.stopthewall.org
[4] Terme employé pour signifier l’interdiction de séjour en territoire israélien pour 10 ans ; donc l’impossibilité d’aller en Palestine.
[5] Des délégations belges, espagnoles et de Philippins… venues au Forum ont été refoulées.
[6] Palestinian Non-Governmental Organizations Network (plate-forme des ONG palestiniennes), World Social Forum, Arab NGO Network for Development Ta’ayush y a également participé.
[7] DWRC http://dwrc.org PARC :http://www.pal-arc.org/
[8] Il dirige le Centre d’information alternatif, arabo-juif israélien en lien avec le mouvement anticolonialiste israélien : AIC : http://www.alternativenews
[9] ITTIJAH ( ) www.ittijah.org , ADALAH (The Legal Center for Arabe Minority Rights in Israël) association juridique de défense pour les droits des minorités arabes www.adalah.org , E’LAM( Center for Communication for Palestinians inside Israël)
[10] En octobre 2000, 13 Arabes israéliens manifestent en soutien à l’Intifada à Nazareth ; ils sont assassinés par la police israélienne.
[11] Elles ont été confisquées en majorité de 1948 à 1966 pour les kibboutzs et les villes nouvelles.
[12] Notamment E’LAM (Center for communication for palestinians inside Israël).
[13] Histadrut : www.laborisrael.org
[14] Gush Shalom : www.gush-shalom.org Ta’ayush : http://taayush.tripod.com/taayush.htmll.org
L’Israel Committee Against Houses Demolitions (ICDHA) dirigée par Jeff Halper lutte contre les démolitions des maisons palestiniennes (en Israël et dans les TO) et aide à leur reconstruction ICAHD: www.icahd.org
[15] Selon M.Warschawski., lors de la dernière venue de José Bové en Palestine, celui-ci a fait une conférence en Israël pour sensibiliser des gens à la question palestinienne. Les quelques personnes qui sont venues, se sont intéressées uniquement aux OGM…