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A Gaza aussi, les enfants ont envie d’apprendre la danse, Monsieur Lissner !

Une première école de danse classique vient d’ouvrir ses portes à Gaza, car jusqu’ici le blocus avait empêché l’entrée de tout professeur en mesure d’enseigner cette discipline aux enfants. La liste d’attente pour en bénéficier est longue, d’autant que cet apprentissage est vécu comme une thérapie pour tous ces petites filles traumatisées par les bombardements israéliens.


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Le Centre Al-Qattan pour les Enfants a enfin réussi à trouver à Gaza une femme en mesure d’enseigner la danse classique. Il s’agit d’une Ukrainienne mariée à un Palestinien de Gaza.

Ainsi, une cinquantaine de fillettes âgées de 5 à 8 ans, ont commencé les cours avec bonheur et application, tandis que des centaines d’autres attendent leur tour.

Ces enfants ont souvent vécu les 3 attaques les plus meurtrières de l’occupant israéliens, à l’hiver 2008-2009, puis en novembre 2012 et à nouveau à l’été 2014. Elles ont vu mourir des parents des amies et font des cauchemars toutes les nuits, refusent d’aller se coucher de peur de se retrouver dans le noir.

Les parents de ces petites ballerines se réjouissent donc de cette activité vécue comme un paradis de paix au milieu d’une ville détruite et martyrisée.

« Ce cours de danse, nous l’attendions avec impatience. Nous en rêvions et c’est une joie pour nos enfants qui reviennent à la maison en virevoltant comme des papillons », ont déclaré des parents.

« Nous avions beaucoup de demandes pour l’ouverture d’un tel cours, mais nous avions beaucoup de difficultés à faire entrer un enseignant étant donné le blocus,et nous avons beaucoup de chance d’avoir trouvé Tamara qui a étudié la danse plusieurs années dans son pays », témoigne Heyam Al-Hayek, responsable des activités culturelles au centre El Qattan.

Tamara s’émerveille de la volonté et des qualités de ces enfants : « Ils sont excellents, très forts et veulent progresser vite », indique-t-elle.

Il ne faut pas oublier qu’ici à Gaza, la moitié de la population a moins de 18 ans et que ces jeunes ont tous une enfance traumatisée. D’après l’UNICEF, au moins 400.000 d’entre eux auraient besoin d’une assistance psychologique,

Source : Nidal al-Mughrabi Gaza, Reuters

(Traduit de l’italien par CAPJPO-EuroPalestine : CENTRO DI DOCUMENTAZIONE INVICTAPALESTINA. www.invictapalestina.org)

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