La Mairie de Bordeaux a eu le bon goût de décorer ses sapins de manière originale, en rendant hommage à la Palestine. Il faut encourager de telles initiatives, en nous envoyant les photos des sapins les plus « résistants ».
Nous relayons ci-dessous l’appel d’une excellente radio qui propose depuis des années une émission hebdomadaire de qualité sur la Palestine, et souhaite élargir notre compréhension de la situation sur place en demandant à tous les volontaires de pratiquer du « micro-trottoir » ou d’interviewer des gens qu’ils rencontrent quand ils se rendent en Palestine. Nous en profitons pour rappeler la sortie de « Palestine et Palestiniens », nouveau guide de tourisme alternatif, qui recense tous les sites à découvrir, et participe à l’organisation des visites en Palestine*.
Aharon Shabtai, grand poète israélien et hélleniste de renommée mondiale, nous livre ses réflexions sur l’art et la politique, et sur l’influence de l’occupation sur la culture israélienne. Dans ce très beau texte qu’il nous fait parvenir et qu’a traduit Anne-Marie Perrin, il souligne que « Dans les circonstances actuelles de barbarie, qui rappellent celles qui ont jadis prévalu en Allemagne, en Russie, en France et en Amérique, les écrivains sont sommés de prendre la parole, de prendre une posture politique claire et morale, de résister. »
« L’art sans espace politique, ajoute-t-il, est comme la pâte à modeler qu’on donne aux malades mentaux et aux enfants – parce que ceux qui n’ont pas de responsabilité relative à l’espace politique sont des esclaves et des enfants. »
Les camps d’internement pour « étrangers » se multiplient en France, aux frontières de l’Europe, voire un peu plus loin, de manière sournoise et violente, au mépris des droits humains les plus fondamentaux, avec un même prétexte : la nécessité de garantir la « sécurité publique ». Sous le titre « Le retour des camps ? », Olivier Le Cour Grandmaison, Gilles Lhuilier et Jérôme Valluy, dressent le constat terrifiant d’une réalité mal connue qui rapproche, à une allure vertigineuse, les Etats dits « démocratiques » des régimes les plus totalitaires. A lire d’urgence … et à écouter à l’occasion de la conférence que donnera sur ce sujet Olivier Le Cour Grandmaison, samedi prochain 24 février à 17 H, à la Librairie Résistances à Paris.
Ci-dessous quelques exemples de courriers envoyés par des lecteurs au Maire de Bourg-la Reine, à propos de son invitation faite à Finkielkraut.
Nous les remercions et pensons que le racisme n’est pas une fatalité. Nous avons le devoir et les moyens de le combatre, faute de quoi nous devrons nous estimer responsables de son développement et non seulement victimes.
La pression internationale s’intensifie contre l’entreprise Veolia pour qu’elle cesse sa participation dans la construction du tramway raciste et illégal qui va relier Jérusalem ouest aux colonies de Cisjordanie. Des navettes de Connex ont été bloquées à Genève. Suite aux protestations des syndicats et d’IPSC en août 2006, Veolia Transport – Irlande a annulé ses projets de formation du personnel israélien qui s’occupera de la ligne de tramway à Jérusalem. En novembre, la banque hollandaise, ASN, a décidé de retirer ses investissements de Veolia jusqu’à ce que la compagnie respecte les résolutions de l’ONU. Ne soyons pas en reste : relayons la campagne lancée par Stop The wall !
Voici un livre qui ne fait pas plaisir à tout le monde. Ce qui explique sans doute qu’à peine publié, il soit boycotté. Les dessous de la politique française au Moyen-Orient, tel est le sujet d’enquête de Richard Labévière, journaliste (RFI) qui vient de faire une série de révélations permettant de mieux comprendre comment et pourquoi la France s’est totalement alignée sur la politique américano-israélienne au Moyen-Orient. Il donnera une conférence samedi 18 novembre à la LIBRAIRIE RESISTANCES à Paris.
Le film de Ken Loach, Palme d’Or au festival de Cannes, sur la guerre d’indépendance irlandaise, vient de sortir en France. Pour combien de temps ? Cela dépendra du taux de fréquentation des salles qui projettent ce film, et donc de nous. Ne le manquez surtout pas : c’est un film magnifique et bouleversant qui pose le problème de la violence impérialiste sous toutes ses formes, de la possibilité de résister à cette violence, malgré la disproportion des moyens en présence, et de la nécessaire vigilance face à tous ceux qui peuvent compromettre le succès d’un combat en prenant pour argent comptant les promesses de l’occupant.
Saluons également le geste de Ken Loach, qui boycotte le
Festival du film de Haïfa, afin de répondre à l’appel au boycott des institutions israéliennes lancé par la société civile palestinienne. (lire les interviews ci-dessous).
Voici les scènes de check-point que nous jouons dans la rue.
Les comités et associations qui sont intéressés par cette action, facilement reproductible, peuvent nous contacter pour disposer de toutes les informations: le script que nous avons mis au point, le tract que nous diffusons aux spectateurs, etc.
Comment quelqu’un d’éduqué devient nécessairement une brute, un animal, un criminel, quand il sert dans l’armée d’occupation israélienne ? C’est l’histoire que raconte à la première personne le sergent chef Liran Ron Furer, qui ne trouve plus le sommeil après les atrocités qu’il a commises à Gaza. Son livre vient de trouver un éditeur en Israël, mais pour le moment personne ne veut le diffuser. Gideon Levy, journaliste courageux, en donne quelques extraits dans Haaretz.
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