LE TRISTE SORT DES « COLLABORATEURS » DE LA BANDE DE GAZA
Le gouvernement israélien a fini par évacuer ses collaborateurs de la bande de Gaza, mais avec une grande réticence, et en les parquant dans un région désertique.

Le gouvernement israélien a fini par évacuer ses collaborateurs de la bande de Gaza, mais avec une grande réticence, et en les parquant dans un région désertique.
Le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas protestera lundi, auprès de Jacques Chirac, contre la participation de sociétés françaises à la construction d’une voie ferroviaire reliant Jérusalem aux colonies de Cisjordanie.
Ci-dessous une interview de Nihâd Biqâ’î, coordonnateur de l’unité des recherches, des informations et du contentieux juridique de l’organisation Badîl, Centre Palestinien des sources du droit de la citoyenneté et des réfugiés, réalisée par Jamâlât Abû Yûsef, à propos de l’appel au boycott lancé par 171 associations palestiniennes.
Amira Hass dénonce dans le quotodien Haaretz les violations constantes du droit international par Israel, notamment en matière de circulation ds personnes et écrit : « Israël a commencé à couper de la Cisjordanie la population de la Bande de Gaza avant les accords d’Oslo, Israël a continué à le faire pendant la période d’Oslo sans être dérangé, sous le couvert de l’euphorie qui entourait l’accord de paix, et Israël parachève maintenant la coupure – sous le couvert, cette fois, de l’admiration suscitée par le plan de désengagement. »
Ci-dessous le communiqué de Jean-Claude Ponsin, président de la « Société des Amis d’Al-Rowwad », qui nous annonce la bonne nouvelle d’une deuxième tournée théâtrale en France, cet été, des enfants du centre culturel Al-Rowwad à Aïda (Bétheléem).
Voici un témoignage du Dr.Majida Fudda qui a passé six mois en « détention administrative », suite à son arrestation. Elle vit à Naplouse et écrit « Ce n’est pas exagéré si on décrit Telmond comme un cimetière pour les vivants ».
A noter dans vos agendas, la 2ème édition de la QUINZAINE CULTURELLE « REGARDS SUR LA PALESTINE » A LYON, du 8 au 25 novembre prochaéns.
Au total : 18 manifestations à LYON et agglomération :
Cinéma, conférences, théâtre de marionnettes, spectacle, soirée littéraire, poésie, concert, expositions : photos, peinture, calligraphies et mosaïques, broderies et poteries, stands de livres.
Uri Avnery, l’un des dirigeants de Gush Shalom, organisation israélienne contre la colonisation, prévient ses concitoyens que le temps travaille contre eux malgré les apparences et malgré leur puissance militaire actuelle. Les comparant aux Croisés, il leur promet un sort identique s’ils ne comprennent pas qu’ils doivent s’engager maintenant sur la voie d’une une paix juste et durable avec les Palestiniens. « Le retrait de Gaza nous a enseigné combien l’approche « unilatérale » est dangereuse, écrit-il. Nous avons évacué des territoires, démantelé des colonies, et nous n’avons fait aucun pas vers la paix. Même le plus grand génie n’a pas encore inventé une paix unilatérale. La paix est un tango – il faut être deux pour danser. Deux qui se respectent mutuellement. On ne peut pas sortir de là. »
Sakina Arnaud et Philippe Destandeau, militants bordelais pour la Palestine ne baissent pas les bras. Avec leurs avocats, ils ont fait appel du jugement qui les avait condamnés à 300 euros d’amende chacun en février dernier, pour avoir apposé des autocollants « Boycott made in Israel » sur des produits israéliens dans un supermarché de la ville. L’audience s’est déroulée vendredi à Bordeaux et le nouveau verdict ne sera connu que le 2 décembre prochain, mais nos amis nous font savoir que la tenue du procès a été très intéressante et que cette fois-ci l’avocat général n’a pas du tout fait le même réquisitoire.

Plus de deux ans après la mort de leur fille écrasée par un bulldozer israélien dans la bande de Gaza le 16 mars 2003, les parents de Rachel Corrie poursuivent le combat pour la vérité et la justice sous diverses formes, malgré tous les obstacles. Et une pièce de théâtre : « Mon Nom est Rachel Corrie » est à l’affiche au Royal Court Theater à Londres du 11 au 19 octobre.