Angela au pays des Merveilles
Très drôle le commentaire par Gideon Levy de la visite d’Angela Merkel en Israël. Un reflet particulièrement juste du mépris dans lequel les dirigeants israéliens tiennent leurs hôtes et leur public.
Très drôle le commentaire par Gideon Levy de la visite d’Angela Merkel en Israël. Un reflet particulièrement juste du mépris dans lequel les dirigeants israéliens tiennent leurs hôtes et leur public.
« Lorsque les Palestiniens se rebellent d’une manière unifiée, à l’encontre des diktats du « diviser pour régner », ils deviennent des terroristes qu’il faut sanctionner, intimider, à qui il faut imposer des sanctions collectives : seuls les Israéliens sont autorisés à les considérer comme un seul bloc, menaçant ; alors qu’il est exigé des Palestiniens de veiller méticuleusement à leur morcellement », écrit je journaliste israélien Meron Benvenisti dans Haaretz. Lire la traduction de Michel Ghys.
Le 25 février 1994, Baruch Goldstein, militant sioniste religieux, colon à Kiryat Arba près d’Hébron, perpétrait le massacre du Tombeau des Patriarches, tuant 29 Palestiniens et en blessant une centaine d’autres en train de faire la prière du vendredi.
Pas rancunier, ou alors pas fier, le négociateur israélien Yossi Beilin ne demandera pas de droits d’auteur au Premier ministre Ehud Barak, lorsque celui-ci inventera la sinistre plaisanterie de « l’offre généreuse » refusée par les Palestiniens, et qui aurait conduit à la débâcle des négociations israélo-palestiniennes de l’été 2000.
Le Salon du Livre de Paris 2008, dont Israël était l’invité d’honneur, a connu une baisse de fréquentation de 8%, avec 165.000 visiteurs sur 6 jours, au lieu de 186.000 sur 5 jours en 2007, selon un bilan établi par le Syndicat National de l’Edition.
Un des fondateurs de la Paix Maintenant, Menhem Brinker écrivait dans Haaretz en 1996 : « Si le droit au retour des réfugiés et la reconnaissance d’une responsabilité morale et légale à leur égard est le prix à payer pour la paix, alors je préfère renoncer à tout accord »
Le 13 septembre 1997, au lendemain de la visite en Israël de Madeleine Albright, chef de la diplomatie américaine, la commission de planification urbaine israélienne annonçait « l’approbation du projet de construction de 70 à 130 logements destinés à des Juifs dans le quartier palestinien de Ras Al-Amoud à Jérusalem-Est. »
Georges Bardawil, co-auteur du livre « La promesse du vin », nominé pour recevoir un prix au salon du Livre et du Vin d’Angers et de Saumur, vient de décliner l’invitation, en apprenant qu’Israël serait l’invité d’honneur de ce salon. Ci-dessous la lettre qu’il a envoyée aux organisateurs.
Le député UMP de Paris Claude Goasguen a publiquement traité les Palestiniens de « peuple sauvage de terroristes épouvantables », déchaînant les applaudissements d’une foule de plusieurs centaines de supporters de la politique israélienne.
Le 16 mars 2003, la jeune américaine d’International Solidarity Movement (ISM) venue soutenir les Palestiniens de la Bande de Gaza était écrasée délibérément par un bulldozer israélien. Elle avait eu le tort de s’opposer à la destruction d’une maison palestinienne à Rafah.