Le 16 mars 2003, Rachel Corrie, la jeune américaine d’International Solidarity Movement (ISM) venue soutenir les Palestiniens de la Bande de Gaza était écrasée par un bulldozer israélien, pour avoir voulu s’opposer à la destruction d’une maison palestinienne à Rafah.
« C’est triste, mais c’est ainsi : il y a trop de haine entre les deux peuples, il vaut mieux les séparer ». Derrière ce discours apparemment réaliste se cache un Mur plus haut, plus long que celui de Berlin, et plus truffé de miradors, qui est bien plus que le Mur de l’apartheid et de la honte.
On peut dire que Sharon a fait durer le plaisir ! En bon metteur en scène, il a su entretenir pendant plus d’un an le suspense « désengagera/désengagera pas » à renforts de projecteurs sur les colons déchaînés ou en pleurs, et sur son « courage » de « grand homme de paix ».
Le 12 juillet 2006, Israël attaque le Liban. Le chef de l’armée Dan Halutz promet de « ramener le Liban vingt ans en arrière » et un déluge de feu s’abat sur tout le pays.
En 2007, la bande de Gaza est déclarée « entité hostile » par Israël, qui n’a cessé de refuser le dialogue avec le Hamas, malgré des élections démocratiques et malgré ses nombreuses propositions de coexistence pacifique, à condition qu’Israël cesse ses assassinats et se retire sur les frontières de 1967.
Même les connaisseurs de l’histoire du Proche-Orient seront étonnés, voire stupéfaits, par l’importance et le nombre de révélations du nouveau livre de l’historien et militant internationaliste Ilan Pappé, « Le nettoyage ethnique de la Palestine » (éditions Fayard, 400 pages, 22 €).
L’ANNEE 2008 – 13 janvier 2008 : rassemblement devant le Bataclan à Paris pour protester contre la tenue d’un gala au profit de l’armée israélienne dans une salle de spectacle parisienne – 23 janvier 2008 : Rassemblement Place de la Madeleine à Paris, contre le blocus de Gaza – Février : campagne contre les célébrations […]
Aharon Shabtai, grand poète israélien et hélleniste de renommée mondiale, nous livre ses réflexions sur l’art et la politique, et sur l’influence de l’occupation sur la culture israélienne. Dans ce très beau texte qu’il nous fait parvenir et qu’a traduit Anne-Marie Perrin, il souligne que « Dans les circonstances actuelles de barbarie, qui rappellent celles qui ont jadis prévalu en Allemagne, en Russie, en France et en Amérique, les écrivains sont sommés de prendre la parole, de prendre une posture politique claire et morale, de résister. »
« L’art sans espace politique, ajoute-t-il, est comme la pâte à modeler qu’on donne aux malades mentaux et aux enfants – parce que ceux qui n’ont pas de responsabilité relative à l’espace politique sont des esclaves et des enfants. »
Les camps d’internement pour « étrangers » se multiplient en France, aux frontières de l’Europe, voire un peu plus loin, de manière sournoise et violente, au mépris des droits humains les plus fondamentaux, avec un même prétexte : la nécessité de garantir la « sécurité publique ». Sous le titre « Le retour des camps ? », Olivier Le Cour Grandmaison, Gilles Lhuilier et Jérôme Valluy, dressent le constat terrifiant d’une réalité mal connue qui rapproche, à une allure vertigineuse, les Etats dits « démocratiques » des régimes les plus totalitaires. A lire d’urgence … et à écouter à l’occasion de la conférence que donnera sur ce sujet Olivier Le Cour Grandmaison, samedi prochain 24 février à 17 H, à la Librairie Résistances à Paris.
Voici un livre qui ne fait pas plaisir à tout le monde. Ce qui explique sans doute qu’à peine publié, il soit boycotté. Les dessous de la politique française au Moyen-Orient, tel est le sujet d’enquête de Richard Labévière, journaliste (RFI) qui vient de faire une série de révélations permettant de mieux comprendre comment et pourquoi la France s’est totalement alignée sur la politique américano-israélienne au Moyen-Orient. Il donnera une conférence samedi 18 novembre à la LIBRAIRIE RESISTANCES à Paris.
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