L’ANNEE 2008 – 13 janvier 2008 : rassemblement devant le Bataclan à Paris pour protester contre la tenue d’un gala au profit de l’armée israélienne dans une salle de spectacle parisienne – 23 janvier 2008 : Rassemblement Place de la Madeleine à Paris, contre le blocus de Gaza – Février : campagne contre les célébrations […]
Aharon Shabtai, grand poète israélien et hélleniste de renommée mondiale, nous livre ses réflexions sur l’art et la politique, et sur l’influence de l’occupation sur la culture israélienne. Dans ce très beau texte qu’il nous fait parvenir et qu’a traduit Anne-Marie Perrin, il souligne que « Dans les circonstances actuelles de barbarie, qui rappellent celles qui ont jadis prévalu en Allemagne, en Russie, en France et en Amérique, les écrivains sont sommés de prendre la parole, de prendre une posture politique claire et morale, de résister. »
« L’art sans espace politique, ajoute-t-il, est comme la pâte à modeler qu’on donne aux malades mentaux et aux enfants – parce que ceux qui n’ont pas de responsabilité relative à l’espace politique sont des esclaves et des enfants. »
Les camps d’internement pour « étrangers » se multiplient en France, aux frontières de l’Europe, voire un peu plus loin, de manière sournoise et violente, au mépris des droits humains les plus fondamentaux, avec un même prétexte : la nécessité de garantir la « sécurité publique ». Sous le titre « Le retour des camps ? », Olivier Le Cour Grandmaison, Gilles Lhuilier et Jérôme Valluy, dressent le constat terrifiant d’une réalité mal connue qui rapproche, à une allure vertigineuse, les Etats dits « démocratiques » des régimes les plus totalitaires. A lire d’urgence … et à écouter à l’occasion de la conférence que donnera sur ce sujet Olivier Le Cour Grandmaison, samedi prochain 24 février à 17 H, à la Librairie Résistances à Paris.
Voici un livre qui ne fait pas plaisir à tout le monde. Ce qui explique sans doute qu’à peine publié, il soit boycotté. Les dessous de la politique française au Moyen-Orient, tel est le sujet d’enquête de Richard Labévière, journaliste (RFI) qui vient de faire une série de révélations permettant de mieux comprendre comment et pourquoi la France s’est totalement alignée sur la politique américano-israélienne au Moyen-Orient. Il donnera une conférence samedi 18 novembre à la LIBRAIRIE RESISTANCES à Paris.
Le film de Ken Loach, Palme d’Or au festival de Cannes, sur la guerre d’indépendance irlandaise, vient de sortir en France. Pour combien de temps ? Cela dépendra du taux de fréquentation des salles qui projettent ce film, et donc de nous. Ne le manquez surtout pas : c’est un film magnifique et bouleversant qui pose le problème de la violence impérialiste sous toutes ses formes, de la possibilité de résister à cette violence, malgré la disproportion des moyens en présence, et de la nécessaire vigilance face à tous ceux qui peuvent compromettre le succès d’un combat en prenant pour argent comptant les promesses de l’occupant.
Saluons également le geste de Ken Loach, qui boycotte le
Festival du film de Haïfa, afin de répondre à l’appel au boycott des institutions israéliennes lancé par la société civile palestinienne. (lire les interviews ci-dessous).
Comment quelqu’un d’éduqué devient nécessairement une brute, un animal, un criminel, quand il sert dans l’armée d’occupation israélienne ? C’est l’histoire que raconte à la première personne le sergent chef Liran Ron Furer, qui ne trouve plus le sommeil après les atrocités qu’il a commises à Gaza. Son livre vient de trouver un éditeur en Israël, mais pour le moment personne ne veut le diffuser. Gideon Levy, journaliste courageux, en donne quelques extraits dans Haaretz.
« L’Etat d’Israël est devenu une force motrice dans la destruction des barrières établies par l’espèce humaine pour sa propre préservation », démontre Tanya Reinhart* dans on nouveau livre publié par les éditions La Fabrique. Un ouvrage qui permet de mieux comprendre comment le « désengagement » de Gaza a servi « d’écran de fumée », comment la construction du Mur « de séparation » permet de voler les terres palestiniennes les plus fertiles et de préparer le transfert de 400.000 Palestiniens, et comment l’Autorité Palestinienne a nui à lutte de libération palestinienne, en collaborant avec l’occupant.
L’ANNEE 2006 – CAPJPO EuroPalestine lance un nouvel appel à soutenir le refuznik israélien Yoni Ben Artzi qui a passé 20 mois en prison et qui continue à être poursuivi par la justice israélienne pour refus d’effectuer tout service (militaire et civil), qui refuse à la fois l’occupation, mais aussi l’inégalité de droits entre citoyens […]
ISRAËL ET TERRITOIRES OCCUPÉS
À l’abri des regards :
les violations des droits humains
commises par les Forces de défense d’Israël (FDI)
à Jénine et à Naplouse
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